[Pour cet entrepreneurview de rentrée, rencontre avec Serge Roukine, un des experts français du web qui a monté codeur.com, place de marché dédiée aux freelances en tout genre. Serge écrit, aussi, et pour être dans la démarche d’écriture actuellement, je ne peux que lui ôter mon chapeau pour la qualité et la rapidité à laquelle il a écrit son livre, qui est sorti depuis quelques jours !]
Bonjour Serge ! Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
J’ai 34 ans, j’habite en région parisienne et je suis le fondateur de Codeur.com, la première place de marché des freelances en France. J’ai commencé sur le web en 1996 au CERN, là où est né le world wide web, sur des stations NeXT à surfer et à chatter sur des sites de skateboard US.
Tu as créé codeur.com, qui se développe rapidement aujourd’hui. Quel est son business-model ?
Nous permettons à tout ceux qui le souhaitent de trouver un prestataire facilement : développeur, webmaster, graphiste, référenceur, rédacteur. Nous nous rémunérons notamment sur les abonnements que les prestataires souscrivent pour répondre aux appels d’offre. Nous reçons plus de 1000 appels d’offre par mois, nous sommes de loin la plus grande place de marché de ce type en France.
Non content de monter une boite, tu viens de sortir un livre. Tu nous en parle un peu ?
Le livre se nomme Améliorez vos taux de conversion web. C’est un ouvrage destiné à ceux qui veulent dépenser moins en marketing en transformant plus d’internautes en clients, ou en membre. Je me suis basé sur mon expérience de directeur commercial et de dirigeant de Codeur. Sur le web, il faut convaincre, donc vendre, pour réussir !
D’autres projets encore dans tes valises ou tu es suffisamment occupé comme cela ?
Parallèlement à Codeur, je fais du conseil et donne des formations dans le domaine de la vente en ligne. Je profite de l’interview pour donner un code promo de 100 euros à tes lecteurs sur l’une de mes formation : GB2009FC. A utiliser ici : www.formation-conversion.com avant le 30 septembre.
Monomaniaque ou touche-à-tout ?
Touche à tout. Je suis curieux de nature et je ne peux pas m’empécher de m’intéresser à pleins de domaines différents.
Ta plus belle erreur ?
Avoir quitté la Haute-Savoie alors j’habitais dans une station de ski. Je ne me le pardonnerai jamais 
Quelle boite aurais-tu aimé créer ?
Twitter : la simplicité la plus totale, la viralité ultime, l’addiction définitive. Le web dans sa plus belle expression.
Une routine que tu t’imposes ?
Partir tous les ans deux fois une semaine en randonnée en solitaire. La vie sur le web est pleine d’agitation et de confusion. En faisant cela, j’essaye de prendre du recul, et ça marche !
Ce que tu détestes le plus ?
Perdre de vue le long terme et les choses importantes et me concentrer sur des mini-problèmes non-prioritaires.
Ta (vraie) première aventure entrepreneuriale ?
J’étais en internat au lycée. Un week-end sur trois, quand je rentrais à la maison, j’allais acheter des cartons entiers de soupes chinoises à 1 ou 2 F pièces et les revendais 5 F aux autre lycéens une fois revenu. On a toujours faim quand on a 17 ans.
Le conseil que tu donnerais à un entrepreneur en herbe ?
En matière de business, ou autre, dans 2 ans d’ici, tu souhaitera avoir débuté il y a 2 ans. Commence quelque chose maintenant, n’importe quoi.
Une qualité que tu aimerais avoir ?
La sagesse. J’essaye de m’en approcher chaque jour, mais c’est le travail de toute une vie. Certains pensent qu’il en faut même plusieurs pour l’atteindre 
Le bouquin « business » qui t’a le plus marqué ?
The Magic of Thinking Big, de David Schwartz. La seule chose que j’espère c’est que mes concurrents ne lisent jamais ce livre …
Merci Serge et à très bientôt !
31 août 2009 at 11:54
Entrepreneurview très intéressant !
J’aime beaucoup le conseil à un entrepreneur en herbe.
3 septembre 2009 at 11:04
Totalement d’accord avec le conseil à un entrepreneur en herbe. Il faut commencer quelque-chose. Que ca devienne un succès ou un échec.
Citation de Roosevelt qui va bien : « […]who spends himself in a worthy cause; who at the best knows in the end the triumph of high achievement, and who at the worst, if he fails, at least fails while daring greatly, so that his place shall never be with those cold and timid souls who neither know victory nor defeat. »
3 septembre 2009 at 17:28
J’ai eu la chance d’assister à un atelier mené par serge (merci l’incubateur HEC en passant) et je dois avoué avoir été bluffé par la clarté et la pertinence des conseils donnés. J’ai pas lu le bouquin mais je pense qu’il doit être de qualité similaire!
13 octobre 2011 at 15:26
J’adore ta définition de Twitter et comme tu fais référence à un livre que recommande également Tim Ferris, je vais lire le tien … juste àprès celui de Schwartz. Je te tiendrais au courant des exploits de nos efforts. A bientôt !