[Rencontre aujourd’hui avec Benjamin Levy, co-fondateur de GymGlish.com, un service très malin de cours d’anglais en ligne, sous forme d’emails quotidiens, qui arrivent dans la boite de 290.000 personnes chaque matin. Impressing ! Et pour tester la formule en ce moment, c’est à la fois ludique et efficace ! J’inaugure également un nouveau type de questionnaire, plus « perso » que « business ».]
Bonjour Benjamin ! Qui es-tu, que fais-tu et quel est ton parcours ?
Bonjour ! Je suis Benjamin Levy, co-fondateur avec Antoine Brenner de GymGlish.com, dont je suis co-gérant, responsable du développement commercial et de l’édition de contenus. Mon parcours : Ecole d’ingénieur, master HEC Entrepreneurs (1999, où j’ai rencontré Antoine). Création avec Antoine d’Alinka S.A (1999), éditeur logiciel pour le ‘clustering Linux’ (pas le temps d’expliquer), cession d’Alinka S.A à un groupe français côté en bourse (2000), embrouilles, procès à l’acquéreur, démission (2002). Grand voyage autour du monde, plage, surf, hamac. Création d’A9 sarl (2004) éditeur de GymGlish.com, la gymnastique de l’anglais : une formation par e-mails quotidiens personnalisés, scénarisés et corrigés d’activités linguistiques.
Monomaniaque ou touche-à-tout ?
Plutôt touche-à-tout. Avec des teintes de monomanies obsessionnelles sur certains sujets chéris.
Ta plus belle erreur ?
Me laisser embarquer dans un quotidien qui ne me plaît pas. Après la cession d’Alinka, je me suis laissé transformer de petit entrepreneur commercial terrain en cadre dirigeant façon grand groupe. J’ai pas aimé, j’étais pas bon.
Quelle boite aurais-tu aimé créer ?
GymGlish. Je ne pouvais rêver de créer plus belle boite que GymGlish, non pas que nous gagnons des milliards et sommes connus du monde entier, mais je prends mon pied.
Une routine que tu t’imposes ?
Faire mon GymGlish! Sinon, essayer de réfléchir, avant de faire quoi que ce soit, à ce que je voudrais bien voir fait d’ici la fin de la journée.
Ton modèle ?
What do you mean? Naomi Campbell? Steve Jobs? Alain Chabbat? Notre modèle de développement : l’auto-financement, la rentabilité, l’indépendance.
Ce que tu détestes le plus ?
La cannelle.
Ta première aventure entrepreneuriale ?
Vendre au feu rouge des calendriers ‘faits-maison’ quand j’avais 12 ans, imprimés sur papier à trous grâce à un ancêtre de l’imprimante.
LE conseil que tu donnerais à un entrepreneur en herbe ?
Attends pas d’être sûr de ton idée pour te lancer, tu seras jamais sûr.
Une qualité que tu aimerais avoir ?
La discipline.
Le bouquin « business » qui t’a le plus marqué ?
Small Giants (Bo Burlingham) : ‘Companies that choose to be great instead of big’.
Ce dont tu es le plus fier ?
De notre équipe, de sa qualité et de sa générosité.
Merci Benjamin !
17 juin 2009 at 13:59
« Attends pas d’être sûr de ton idée pour te lancer, tu seras jamais sûr »: J’adore !