Et les banquiers, dans tout cela ?

Je donnais une conf’ hier au salon des Micro-Entreprises (avec un chouette panel), où on est venus à parler des banquiers (revoir quelques basics ici, ici, et ici à ce sujet). Clairement, il y avait deux côtés : celui des entrepreneurs, plutôt critique (bon ok, voire agressif), et celui des insitutionnels, plutôt dans le sens du poil et affirmant que oui, les banquiers étaient importants et jouaient bien leur rôle dans la création d’entreprise.

Bref, des positions bien campées et un dialogue un peu compliqué… L’occasion pour moi de revenir sur quelques réflexion et surtout de vous tendre le micro dans les commentaires pour avoir votre avis… et de voir comment relayer ça à nos amis notamment de l’APCE et de monsieur Volot, son président, en particulier.

Quoi qu’il en soit, voilà le fond de ma pensée :

  • Je n’ai personnellement rien contre les banquiers, a priori, et je ne me bats pas contre une corporation qui clairement a un rôle primordial dans l’économie

 

  • Je pense en revanche que pour un entrepreneur qui se lance, le banquier ne sera que d’un faible secours, et qu’il ne faut pas se dire que l’on va financer sa création par la dette bancaire

 

  • Je crois d’ailleurs, d’après les quelques centaines d’entrepreneurs que j’ai croisées, que la case « banquier » n’est qu’une étape presque administrative, et que la plupart de ceux qui se lancent n’essaient même pas d’avoir un prêt (et quand c’est le cas, c’est qu’il y a un prêt d’honneur à côté). Le banquier est en tout cas assez peu vu comme un « partenaire » du lancement

 

  • Les banquiers n’ont pas pour vocation de prendre des risques, et dès qu’il y a de l’innovation, ils sont vite aux abonnés absents

 

  • Il existe de très, très chouettes conseillers, il faut juste avoir de la chance de tomber sur eux, et d’espérer qu’ils ne vont pas bouger dans les 12 mois qui suivent

 

  • Une fois l’entreprise lancée, en revanche, ils savent se montrer plus proches de l’entrepreneur. Mais pas toujours très conciliants ou arrangeants, mais encore ça c’est compréhensible et on ne peut pas leur en vouloir…

Alors, pour tirer ça au clair, je suis très preneur de vos avis et anecdotes dans les commentaires !
Merci de votre participation les amis !

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  1. Je partage tout à fait ton point de vue, Guilhem.

    La plupart du temps, le banquier est simplement un passage obligé : contrairement aux Etats-Unis, il faut un compte un banque avant même de créer sa société, pour déposer l’apport en capital des fondateurs.

    Demander un prêt est illusoire, et les enjeux se limitent au montant des frais bancaires…

    Mais il y a une problématique spécifique que tu n’as pas abordée : lorsque l’entreprise va être amenée à accepter des paiements en ligne par carte bancaire. Dans ce cas, l’attitude des banquiers par rapport à l’entrepreneur peut devenir tout de suite beaucoup moins sympathique… :)

    • Pour ma part ça a été le contraire, le paiement en ligne par carte bancaire mis en place avec la banque a permis a notre banquière de voir au jour le jour que l’activité était en croissance et être rassurée sur notre solidité. Ils avaient pas été très contraignants pour le mettre en place.

  2. Pour les startups et en amorçage, les banquiers sont TOTALEMENT absents.

    Tu as croisé quelques centaines d’entrepreneurs, j’en ai croisé quelques milliers et c’est la même chose.

    Une anecdote ? Récemment, une startup qui avait fait une demande de remboursement de TVA (c’est courant au démarrage), qui avait de ce fait fait l’objet d’un contrôle fiscal, sans aucun problème, avec une attestation en conséquence indiquant que la TVA serait remboursée à telle date, il faut toujours un délai… Un problème de soudure de quelques milliers d’euros pour une fin de mois dans cette attente et la banque a refusé un avance d’une durée d’une quinzaine de jours malgré l’attestation des services fiscaux.

    J’ai été entrepreneur et je connais les banques. Lorsque tu n’as rien, elles ne te prêtent pas. Elles sont à tes pieds lorsque ta société n’a besoin de rien.

    Et lorsque tu dis « Je n’ai personnellement rien contre les banquiers, a priori, et je ne me bats pas contre une corporation qui clairement a un rôle primordial dans l’économie », je te dis qu’il faut se battre contre les banquiers qui ont un rôle NEGATIF dans l’économie…

  3. « Un banquier, c’est quelqu’un qui vous prête un parapluie quand il fait beau, et qui vous le reprend dès qu’il se met à pleuvoir » Mark Twain!…. A méditer….

  4. Il faut aussi noter que l’attitude des banquiers changent considérablement au cours de la vie de la société.

    Petite anecdote pour ma part, j’ai créé en 2005 une société avec un ami alors que nous étions encore étudiant. Nous n’avions mis que 3000 euros de capital, et rapidement nous avons eu besoin de quelques autres milliers d’euros notamment pour du service (avocats, comptables, etc.).

    Naïvement on s’est tourné vers notre banquière, qui nous a bien ri au nez. Il faut replacer le contexte : deux jeunes de 20 ans avec 3000 euros de capital, qui en demandent autant en prêt, expliquant qu’ils vont gagner de l’argent en vendant des objets virtuels sur un jeu en ligne d’équitation (equideow.com en l’occurence). Forcément elle nous a envoyé promener, arguant que de toute façon ils ne prêtent que pour du matériel, et seulement quand on sera rentable…

    Au final on s’est débrouillé autrement. Et bizarrement, quand un an plus tard on était sur un rythme annuel d’un million d’euros de CA, son attitude a changé, nous disant à quel point des fois il ne faut pas se fier aux apparences, que notre aventure était incroyable, etc… S’en était presque pathétique… Bien sûr c’est toujours appréciable d’être accueilli les bras ouverts, mais bon. Là j’avais clairement compris qu’on ne prêtait effectivement qu’au riche. Et encore plus étrange, depuis qu’on a revendu notre société, à titre personnel ils sont très attentifs ! :)

    Tout ça pour dire que les banquiers ne sont déjà pas forcément d’une grande aide, mais quand en plus on est jeune, et qu’on travaille sur des modèles innovants (parceque les virtual goods en 2005 c’était pas très mainstream !), il n’y a qu’en générant un cash flow positif qu’on peut discuter…

  5. Ah nos amis les banquiers. On reproche souvent aux start-up de ne pas avoir de vision internationale dans leurs projets, l’Union Européenne permet théoriquement de s’installer n’importe où. C’est quoi le problème ?

    A titre personnel, malgré des difficultés passagères j’ai un vrai banquier, une perle rare. A l’inverse, je suis resté que 3 mois dans une banque, car il n’osait pas me prendre au téléphone, préférant déranger mon épouse à son travail. Il faut dire qu’à l’ouverture du compte, j’ai précisé que mon père avait bossé 40 ans dans la banque et donc que nos relations seraient plus simple : le banquier n’a pas aimé.

    Pour en revenir à l’Europe, j’ai rencontré des banquiers suisses, UBS et Crédit Suisse, sans aucun problème simplement pour être reçu sans rendez-vous. J’ai par ailleurs rencontré un banquier luxembourgeois qui m’a dit :  » montrez-moi un prototype de ce que vous faites et si je peux vous aidez, mon carnet d’adresses vous est ouvert  »

    Je ne dis pas qu’il faut quitter la France, je dis simplement qu’il faut un projet plus ambitieux et à l’international pour s’offrir plus d’opportunités vis à vis du banquier. Vous pouvez très bien vous dire, je développe un peu en France, comme base, mais je mets le siège décisionnel dans un pays où la banque pense en terme de partenariat gagnant-gagnant

  6. Tout le problème est de ne pas confondre banquier et investisseur. Je pense qu’une start-up ne doit rien attendre de son banquier, car il ne peut rien lui donner. Je l’ai compris quelques mois après avoir créé Cityvox, en 1999, lorsque j’ai claqué la porte du bureau de mon banquier de la BNP qui venait de me refuser un découvert alors que nous attendions une levée de fond. En partant, je lui ai dit « lorsque je n’aurai besoin de rien, je sais où vous trouver » ! Mais j’ai ensuite changé de banque, et je n’ai plus demandé que des choses que mon banquier pouvait m’accorder. J’ai d’ailleurs écris un billet là-dessus sur mon blog il y a quelques temps : http://www.reussir-sa-boite.fr/10-conseils-pour-gerer-votre-banquier/

  7. Dans mon ancienne vie j’étais banquier sur le marché des entreprises pendant 15 ans avant de quitter ce monde merveilleux pour créer mon entreprise. Le constat est qu’au cours de ces années les clients ont fait évoluer la relation avec la banque de la confiance à la défiance parce que la mission du « conseiller » est passée du conseil au commercial. Aujourd’hui un conseiller a des objectifs commerciaux qui sont selon les banques très ambitieux, et on lui demande de ne surtout pas prendre de risque! Cette attitude est clairement incompatible avec de l’accompagnement à la création d’entreprise innovante. Donc pour se faire financer à la création il faut avoir une activité bien identifiée par la banque et apporter toutes les garanties!
    En sachant tout ça, cela permet de gagner du temps. Il existe heureusement des solutions de financements alternatifs!

  8. Je suis banquier & entrepreneur.

    Il ne faut pas confondre les banquiers et les banques. Un conseiller est un homme qui travaille au service de son employeur avec des règles, procédures…

    Oui, les banquiers n’ont pas pour vocation de prendre des risques. Oui, les banques françaises sont frileuses, ce qui les rend aujourd’hui plus armées pour sortir de la crise.

    Si les banques sont absentes, contournez l’obstacles et utilisez votre réseau pour vous faire recommander, contactez OSEO en direct sans passer par la case agence.

    L’entrepreneur est pugnace et débrouillard, mais l’entrepreneur français est raleur… ce qui rend surement les relations plus compliquées qu’ailleurs..

  9. En 2010, j’ai cherché à ouvrir un compte pour y déposer le capital de départ de la société que je créais. Je ne sollicitais par ailleurs aucun crédit. Cette simple ouverture de compte m’a été refusée chez BNP Paribas, Société générale, Caisse d’épargne, HSBC et Crédit mutuel. Certains ont prétexté qu’ils refusaient tout net les entreprises établies dans un centre de domiciliation. D’autres n’ont pas pris la peine de motiver leur refus, alors que je leur avais même soumis mon business plan. Ma nationalité étrangère aurait-elle fait peur ? J’ai finalement trouvé refuge chez CIC… Avis aux créateurs qui veulent éviter de perdre un temps précieux lors de la constitution de leur société 😉

  10. Je me fais un plaisir de recommander chaleureusement HSBC Business Direct qui vient de me refuser un découvert de qq centaines d’euros alors que j’ai une levée de fonds de 200k€ qui arrive dans une semaine.
    Quelle belle preuve de support à l’économie !

    « Ah ben c’est la procédure monsieur, vous n’avez pas un an d’exercice donc ça n’est pas possible de vous autoriser 500 € de découvert ».

    Donc non seulement ils vont perdre les AGIOs de 500 € pour une semaine mais également toute ma tréso excédentaire que je me ferai un plaisir de mettre ailleurs, si ce n’est pas l’ensemble du compte qui va partir à la concurrence.

  11. Bonjour,

    Ma soeur est banquière, nous parlions de cette relation tout récemment.
    La politique de cette banque est désormais de miser sur la qualité relationnelle : les commerciaux sont désormais invités à téléphoner à leurs clients pour savoir comment se porte leur entreprise, si les travaux qui ont été financés sont terminés ect.
    Le problème est que les commerciaux en question n’ont aucune idée de ce qu’est la relation client car la politique de ces dernières années étaient une politique produit essentiellement.

    Il y a donc tout un apprentissage à faire auprès des commerciaux.

    Personnellement, je conçois ma relation avec mon banquier comme étant d’égal à égal : nos intérêts sont convergents, il est pour moi un prestataire comme un autre ce qui m’autorise à être dans une certaine attente, attente réciproque d’ailleurs. Je pense qu’il faut comprendre le cadre et les règles qui régissent nos relations pour les rendre intéressantes et pérennes.

    Beaucoup d’entrepreneurs font l’erreur de tout attendre du banquier en omettant parfois leur propre responsabilité dans cette relation.

  12. J’ajouterais que d’après mon expérience, les grandes banques sont bien pour les gros clients, et les petites banques pour les petits.

    Une grosse banque est chère, mais elle a des services garantis, et ça vaut le coup si le volume et le CA le justifient. Une petite banque peut être plus flexible et moins chère, mais moins pro et donc inadaptée quand le business décolle.

    • « Lebeurier » votre approche me paraît dés plus réaliste.
      Pour négocier fréquemment, un changement s’opère en douceur certes mais il se fait. J’emploie la même méthode (globale)dans l’approche des négociations.
      Ne pas omettre un point capital la ligne de crédit dont bénéficie votre agence. Vous pouvez avoir un « super » banquier, si il n’a pas les moyens de vous financer. Rare sont les projets qui se négocient au niveau national. Dans une grande majorité des cas cela reste régional..

  13. Les banquiers sont un passage uniquement administratif pour une startup web en départ d’activité.

    En revanche si on est incrusté niveau institutions, cad soutenu par Oseo etc, et qu’Oseo apporte une garantie élevée (plus de la moitié de la somme prêtée), là, les banques peuvent consentir des facilités de caisse et des prêts.

    A titre perso dans une startup dans le domaine de la robotique, 2 banques avaient prêté chacune 50k€. Il s’agissait d’une boite qui avait déjà 2 ans, avait levé proche d’un million d’euros et commençait à faire un petit peu de CA (de l’ordre de 200k€). Les banques ont tout de même demandé une garantie perso au président de la boite sur la partie non garantie par Oseo, donc risque pris 0. En revanche, à défaut de prendre un risque, ils prenaient un intérêt. Sacrée utilité économique…

  14. Juste pour rebondir sur 2 points que tu listes dans ton article et sur lesquels, je ne suis pas du tout d’accord : « Les banquiers n’ont pas pour vocation de prendre des risques… » et « …pas toujours très conciliants ou arrangeants, mais encore ça c’est compréhensible… »

    Je me pose dans ce cas une question : quel est donc le rôle du banquier ? Juste fournisseur de CB et chéquier (grosso modo) et collecteur de fonds afin de pouvoir les engager sur les marchés à son profit ? En retour de ça, il ne doit rien d’autre à ses clients ?

    Le problème c’est que le banquier (le vrai) n’existe plus ! Aujourd’hui nous avons affaire à des conseillers commerciaux qui sont bien là comme leur titre l’indique, pour nous vendre pléthore de services pour la plupart inutile. Et leur capacité à prendre des initiatives en total autonomie est réduit à peau de chagrin. Combien aujourd’hui vont défendre les dossiers qu’on leur présente, à leur responsable ? Surtout les dossiers réellement innovants. Même les responsables ne se mouillent plus de peur d’être mal noté et de ne pas avoir leur avancement.

    Non, vraiment. Excusez moi du terme, mais un banquier qui a des c*uilles, ça fait bien longtemps que ça n’existe plus. Et selon ma conception (qui n’est peut être pas celle de tout le monde, certes) : un banquier DOIT prendre des risques.

  15. D’abord une série de déceptions sur l’étude ultra rapide voire bâclée de notre demande de financement : les retours critiques étaient pauvres, infondés, nuls.
    Enfin, chance, nous sommes tombés sur un conseiller bien formé, qui a pris le temps de comprendre et a demandé l’appui du siège au service spécialisé entrepreneurs (en l’occurrence une personne qui participe aux commissions Paris Initiative). Résultat : une prise de risque, un accompagnement sérieux, et une aventure sur la bonne voie !
    (PS : la Bred).

  16. Il y a 27 ans (déjà) Steve Jobs nous disait « qu’on manquait de société prête à risqué pour entreprendre »…. »ce qu’il faut c’est beaucoup de petites entreprises avec des étudiants douées[…] et des capitaux à risques plus efficaces dans les mains du secteur privé » ….à voir et revoir et passer à nos amis banquiers « http://www.ina.fr/video/CAB8400655401/interview-steve-jobs.fr.html » ..

  17. Selon moi :
    – Les banques de détail prennent des risques à la hauteur des intérêts qu’ils font payer, et pas l’inverse. C’est à dire peu : 5/7%. Normal donc qu’ils ne soient pas les bons interlocuteurs pour le financement à la création
    – Ils sont là avant tout pour le court terme. Et là, c’est avant tout une histoire de personne et de personnalité.
    – Faut pas aller les voir trop tôt. Nous ça a donné ça :

     »
    Le banquier m’a dit « Et quel est exactement votre besoin de financement? ». J’ai dit « On est pas encore clair, c’est compliqué, on y travaille ». Il m’a regardé. Je l’ai regardé. Il m’a regardé. J’ai regardé mon associé. Le banquier l’a regardé. Il nous a regardé. Il nous a dit « Bon, très bien, on s’appelle ». J’ai entendu « Putain je comprends rien à votre projet ».
    Bref, j’ai vu mon banquier un peu trop tôt.
    « 

  18. Particulièrement en ce moment les banques stratégiquement sont dans un mécanisme de réduction des couts et surtout de prise de risque minimale, à coté de ça les projets de startup sont devenus courant aujourd’hui et ceux qui émergent vraiment sont peu nombreux, vous demandez donc aux banquiers d’avoir une analyse aussi fine qu’un « capital risqueur » en exagérant bien sur même une petite idée de la réelle rentabilité d’un startup, le banquier ne l’a pas, même avec BP qui tient la route, ils n’ont ni la formation, ni la compétence pour le faire pour peu qu’il remonte le dossier dans les hautes sphères, peu de banque sont dotés d’une cellule d’analyse de risque et n’ont pas particulièrement l’envie je pense, toujours problème de rentabilité et de méconnaissances du domaine.

    De ce fait que vous soyez bon ou pas, vous avez une chance sur 1000 d’avoir ce que vous voulez.

    Bizarrement aucune banque ne s’est vraiment investit sur ce secteur, est ce un manque ? ou juste le manque de rentabilité ?

    L’idée est de ne rien attendre de son banquier si ce n’est le minimum et la encore une fois le bouche a oreille sera le meilleur remède.
    Un Banquier conciliant ou une agence qui mettra plus d’entrain à analyser les dossiers ou à les faire suivre permettra d’avancer plus rapidement.

    Pourquoi pas donc, comme certains ont monté des écoles pour apprendre les métiers du « web », ne pas monter une banques pour les métiers de l’entreprenariat.

  19. En phase avec tes remarques. Le banquier est une étape à passer dans la création d’une boite mais ne peut être considéré comme un accélérateur du processus de création. Par ailleurs, pour une entreprise qui se monte, les coûts de service restent trop important à mon sens et le financement par la dette accessible qu’à partir d’un certain seuil de développement.

  20. Ton billet Guilhem tombe au bon moment !

    Je viens de recevoir une lettre de la Société Générale qui me donne un délai de 60 jours pour clôturer le compte de ma société.

    Aucune motivation apparaît dans la lettre. Cette rupture unilatérale n’est pas liée à un mauvais fonctionnement du compte puisque depuis l’ouverture, jamais le compte n’a connu de découvert et plusieurs milliers d’euros sont en permanence dessus.

    Le risque pour la banque est nul. Pas de demande de financement, pas de débits, peu de frais. A date les frais les plus important sur le compte correspondent à la trentaine d’euros hors taxe mensuel de prestation bancaire…

    D’après ma conversation téléphonique avec le directeur de l’agence, le problème est le suivant : pas assez de rentrées d’argent, « l’internet c’est risqué ».

    C’est tout de même hallucinant que la France va devoir mettre la main au portefeuille pour aider les banques dans la crise financière et que la Socété Générale ferme un compte sur lequel de l’argent repose, même peu.

    Une telle aventure est elle fréquente ?

  21. Mêmes remarques que tout le monde à propos des banques: pas de risques, inutiles etc…
    Mais une question au sujet du premier point du fond de ta pensée , « la corporation qui clairement a un rôle primordial dans l’économie ».
    Oui , on s’en rend compte , ces banquiers ont un rôle primordial d’abord comme premiers parasites de l’économie, finalement ils ponctionnent sur tout (pensez seulement au principe de la carte bancaire : on prend un pourcentage sur TOUS les achats, génial, encore plus fort que la TVA car les pros payent aussi. Vous croyez vraiment que ça coûte plus cher à une banque de gérer une carte quand vous dépensez 1000 € plutôt que 10 € ? Et les 2 banques celles du client et celle du commerçant se servent !) ensuite comme premiers fouteurs de m…. dans l’economie réelle quand leurs spéculations sont foireuses.
    Comment se fait-il qu’on ne puisse pas créer une start-up bancaire ?

  22. Très amusant le post d’Olivier, et j’espère bien suivre cette magnifique réussite puisque moi aussi je lance un jeu en ligne du même style d’ici quelques jours.
    Bref…
    Je me trouve aujourd’hui confronté à un problème: on lance un jeu dans 3 jours, et il va mettre un certain temps à être rentable, peut être 1 mois, peut être 6…
    Chose certaine, on y croit à fond !
    Mais… on aura besoin d’argent pour que les 2 concepteurs vivent pendant ces quelques mois.

    Mon banquier est formel: impossible de contracter un pret pour financer des salaires
    Et trouver des investisseurs est qq peu mis de coté car le jeu n’est pas voué à être vendu.

    Comment faire ? emprunter à des amis ?

    Nous avons bien la possibilité de bosser à coté, et d’investir toutes nos temps libres, mais je trouve que le risque d’échec est alors trop grand.

    Vos expériences à ce sujet m’interesse grandement.

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