Créer sa boite : la tête et les jambes…

Mais surtout les jambes.

Je me faisais la réflexion récemment qu’entre une tête bien faite et un caractère gros-bourrin-qui-fonce-dans-le-tas, celui qui avait le plus de chances dans le grand marathon sprinté qu’est la création d’entreprise, hé bien… c’est sûrement le second qui tirerait le plus souvent son épingle du jeu…

Oui, c’est sûr, l’intelligence, la réflexion, la planification, les prévisions financières, la stratégie, la prise de recul… tout ça est primordial, oui, oui.

Ceci dit, dans tous les entrepreneurs que j’ai autour de moi, ceux qui réussissent le plus sont ceux qui allient deux qualités : ils suivent leur intuition, et ils agissent, vite. Ils savent prendre des décisions sans parfois trop peser le pour ou le contre. Et à lancer des actions , tout aussi vite, ne serait-ce que pour prouver qu’ils avaient raison. Quitte à se tromper, on en a déjà parlé ici (point 4).

Certes, ça ne sert à rien de faire si tout part dans tous les sens, un peu de bon sens ne nuit pas dans cette phase de la création d’entreprise, et vitesse n’égale pas précipitation. Mais je pense qu’il y a beaucoup plus à gagner à se mettre en danger plutôt qu’à tourner en rond autour de son clavier d’ordinateur en attendant que le miracle ne se produise…

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  1. Un con qui marche va toujours plus loin qu’un intellectuel qui reste assis!
    Ca n’est pas de moi, c’est d’Audiard

  2. Un peu de tête pour expliquer ton constat.

    Si une personne utilise ses jambes, son espérance de gain est supérieur car la prise de risque plus grande.

    Si une personne utilise sa tête, son espérance d’échec est plus faible.

    Et comme il y a dans la plupart des secteurs toujours plusieurs personnes prêtes à utiliser leurs jambes, ça fait qu’il y a souvent en tête de peloton l’un deux.

    Si quelqu’un a réussi à suivre ce que je voulais dire bravo ^^

  3. Je me rends compte que j’ai écrit ce post un peu sans réfléchir :)

    Ma vraie pensée est celle-là : un entrepreneur qui n’aurait qu’une tête a de fortes chances de ne pas réussir. Par contre, s’il n’a que des jambes, sur un malentendu, ça peut passer. Celui qui réussit au final, c’est évidemment celui qui a les 2, mais qui n’a pas peur de laisser partir ses jambes toutes seules dans une direction même sans être sûre que c’est la bonne… puis qui sait analyser cela et corriger le tir !

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