[Vaste question que celle de l’association avec quelqu’un. C’est pourquoi j’y consacre toute une série ! Retrouvez le menu ici : S’associer !]
Youpie ! On s’associe ! on est complémentaires ! on s’est trouvés facilement et on commence déjà à bien bosser !!! L’équipe est vraiment très très solide désormais !
Bravo. Les ennuis commencent donc. La vie à plusieurs est en effet bien plus difficile, que l’on soit 2, 3 ou plus. Et bien souvent, quand les ennuis commencent, c’est à propos de la répartition des parts.
Une discussion à régler tout de suite.
Lorsque je rencontre une équipe d’entrepreneurs pour la première fois, il est très rare que je ne pose pas la question fatidique que, d’ailleurs, tout BA, banquier, investisseur, etc. va vous poser un jour : qui prend les décisions ?
Derrière cette question se cache, de manière perfide, la répartition du capital, que les créateurs d’entreprise repoussent bien souvent le plus possible, à tord. En effet, il s’agit d’une discussion à la fois saine pour l’équipe, et primordiale pour le projet. Tout comme la répartition des tâches et des grandes règles de travail ensemble, la distribution des parts est une étape importante et structurante.
Tous les cas de figure sont possibles…
Une fois tout le monde autour de la table, il faut bien séparer le gâteau entre les associés. Et il n’y a pas plus (et pas moins) que 100% à diviser, quel que soit leur nombre. Je dois bien avouer que j’ai vu toutes les possibilités, dont je vous livre ici les principales :
- l’égalitaire : tout le monde sur la même ligne, ce qui donne des 50-50, des 33,3333333%, des 25 * 4, etc. Plus le nombre de participants à cette belle aventure est important, moins l’égalité est réelle, tout reposant sur les jeux d’alliance lorsque le cas se présente.
- l’autoritaire mou : l’équipe a compris qu’il fallait un chef désigné, et reconnaît donc une légitimité supplémentaire à l’un des membres de la meute. Ça donne en général un 49-51, un 35-32,5-52,5, ou toute autre arrangement permettant de donner un poids supplémentaire à l’un des associés. Là encore, cela n’a de véritable importance que dans le premier cas (2 associés), et seulement pour certaines décisions.
- le vrai autoritaire : on va carrément plus loin que dans le cas précédent. Par exemple 60-40, ou 50-25-25. L’idée est de vraiment donner la priorité et la responsabilité au porteur de projet. Si tout le monde accepte ce schéma, c’est en général sans trop de discussion que les décisions sont acceptées (ou prises, en tout cas).
- l’arbitre : valable dans les associations où 2 associés sont présents très fortement, avec une personne extérieure, en général assez neutre, qui doit trancher en cas de désaccord. On le retrouve ainsi dans des montages 49,5/49,5/1 %. Existe dans sa variante « basketball » où il y a deux arbitres, chacun étant choisi par un des deux associés principaux. Ou comme au patinage de couple, avec toute une ribambelle de juges impartiaux ou pas. Ou encore le Tennis, avec deux associés principaux, un juge d’importance (ou troisième associé minoritaire) et une ribambelle de petits juges. Et non, les ramasseurs de balle n’ont pas leur place.
Beaucoup d’options donc (et il en manque certaines), et tout ça, c’est encore avant qu’il y ait des financiers dans l’histoire, puisque tous les beaux montages qui marchaient sur le papier seront remis en cause !
Mais certains sont plus gênants que d’autres !
Bon, chaque association peut trouver ses propres règles. Par exemple la boite qui édite le site « la Brute », est une sorte de coopérative, tous les associés sont à égalité, la majorité l’emporte pour la prise de décision (ils sont plus de 10 je crois), et s’ils veulent revendre leurs parts, c’est au nominal. Ça peut marcher, mais ça reste très rare comme configuration.
Si la créativité est laissée libre à tout un chacun, il y a en revanche des montages plus casse-gueule que d’autres (je sors mes pincettes pour rappeler que tous les cas existent et marchent, bien, moins bien, ou pas du tout parfois, ou en tout cas un temps seulement). Et que formatés comme nous sommes à voir passer des dossiers à longueur de journée (pôvres de nous), on se forme forcément des préférences.
En fait, c’est même plus subtil que ça. Il faut simplement pouvoir expliquer comment on a choisi de répartir les parts et pourquoi. Surtout dans ces cas là (eeerrk) :
– de nombreux associés (3 ou plus), tous à égalité
– de très nombreux associés (5 ou plus)
– des associés « dormants », dès le départ (3 cousins, papa-maman, la grand-mère, des copains, un prof, un ancien patron…)
– trop peu de parts pour le ou les associés « actifs »
– un associé « tout seul » alors qu’il y a des masses de travail, ou que ça nécessite des compétences très diversifiées
Il y en a sûrement d’autres, mais là vous avez les principaux qu’on n’aime pas trop, en général.
Attention de ne pas associer quelqu’un qui ne désire pas l’être.
Une autre erreur, au moment de la répartition des parts et surtout dans les premiers temps de l’entreprise, c’est de vouloir donner des parts à tout le monde. Souvent, la réflexion est la suivante :
Je n’ai pas les moyens de payer quelqu’un, alors hop, je lui donne des parts. En plus, sur un malentendu, peut-être que la personne en question s’impliquera beaucoup plus.
Le plus souvent, c’est à un développeur qu’on va proposer cela, parce qu’on n’a pas les moyens de payer les 15 à 50 K€ que le développement d’une appli web nécessiterait. D’ailleurs, on propose une petite partie du capital, assortie d’une promesse de mieux payer dès que le business sera lancé. Selon moi, c’est toujours une erreur de procéder comme cela. Quelques raisons :
– le développeur se fout du capital. Ce n’est pas qu’il ne croit pas au projet, ce n’est juste pas sa source de motivation, quelle que soit la (très très très grande) valeur que vous accordez à votre petite boite chérie. Lui, il veut être payé, nourri, avoir des projets amusants et un cadre sympa pour bosser, voir un challenge technique et des équipes pour aller plus vite
– vous offrez quoi, allez, 5% ? 10% ? Quelle valeur donner à cela puisque vous désirez un associé qui ne prendra pas de décision… et d’ailleurs que vous n’auriez pas forcément envie d’écouter au moment de les prendre, les décisions…
– l’argument financier de « fais un pari, la boite vaudra beaucoup, et tout et tout… » ne tient pas non plus : la liquidité des parts d’une boite en création est loin d’être excellente… et les valos plus qu’aléatoires…
Bref, n’associez que ceux qui ont la carrure et la volonté d’être associés. With great power come great responsabilities, comme on dit…
Le capital est mon bien le plus précieux !
Finalement, dernier conseil pour la route, n’oubliez pas que même 1% de capital est important. Ne saupoudrez pas à gauche à droite, pour faire plaisir ou pour payer des gens qui ne sont « que » des prestataires… Ce n’est jamais bon à long terme. Protégez donc vraiment vos parts, c’est un bien précieux auquel vous devez faire attention !
*
Et vous ? Vous êtes associés ? C’est quoi le montage ??? Partagez vos expériences !
25 septembre 2009 at 20:12
Dans mon cas, c’était un associé dormant (le 2e associé nécessaire pour la SARL) qui avait une part sur 400.
Mais je n’étais clairement pas un bon exemple, c’est sûr. Avec le recul, j’aurais préféré largement avoir un vrai associé avec lequel je puisse travailler en binôme.
26 septembre 2009 at 1:08
Problème intéressant mais comme l’indique le titre, cet article soulève plus de questions qu’il n’en résout!
Y a-t-il un lien entre la motivation d’un associé tardif et le nombre de parts qu’on lui donne? Est-ce qu’un associé avec lequel on travaille en binôme peut avoir plus ou moins que soi? Comment décider qui aura le dernier mot?
Hmmm pas facile tout ça!
10 novembre 2009 at 19:49
Pour le moment 2, en mode 60-40.
On cherche un killer technique, mais quoi lui offrir, si les parts ne l’intéressent pas?
Ouep, pas facile, tout cela…
A suivre…
15 décembre 2009 at 12:17
Bjr,
une autre alternative pourrait se présenter? c ce que je suis entrain de formuler pour mon futur projet, voyons ce que ça va donner puisque c pas tt aussi coutume chez nous ici au maroc: des ‘salariés’ associés (au sens du terme ou en pseudo). je m’explique: engager des collaborateurs remunérés au % du benefice fiscale net, comme de vrais associés (gagnants-gagnants, ils seont plus motivés). des mensualités versées comme avance pour les besoins perso. si qq1 decide enfin de quitter la boite il perd ses droits de benefices. comme ça le créateur garde le controle total de sa boite et s’assure le travail de collaborateurs-associés-salariés (où est le terme exact?)….à discuter; merci
9 mars 2011 at 18:39
Porteur de projet, je baigne actuellement a 100% dans cette problematique.
Aurai-je besoin d’investisseurs ? peut etre… mais a priori, pas forcement pour l’amorcage
Aujourd’hui j’ai besoin d’une ressource developpeur pour une charge d’environ 6 mois pour lancer la premiere version de mon projet, m’amenant au seuil de rentabilite.
Plusieurs possibilités:
1. Etant moi-meme tres technique, je pourrais abandonner mon actuelle activite de consultant pour me consacrer entierement a cette tache…
2. Embaucher un ingénieur pendant 6 mois en CDD
3. M’associer avec un technique qui assure cette tache contre X%
A savoir que mon activite actuelle (freelance consultant) m’apporte un benefice tout juste suffisant pour embaucher cet ingenieur et assez de temps pour piloter ces 6 mois.
A savoir egalement que mon projet actuel repose sur une aventure qui dure depuis 5 ans, representant un apport qui me permettrait de garder une tres large majorite des parts dans le cas d’une association.
J’ai l’intuition que la solution 3 serait la + interessante a terme pour moi pour plusieurs raisons:
1. L’union fait la force contre les incertitudes, les oublis, la lassitude, les aleas de sante, et face a des tiers (banquiers, investisseurs, sous traitance….)
2. La solution 1. réduirait ma trésorerie à 0€ en 6 mois, me mettrait le nez dans le guidon, et represente un risque psychologique
3. La solution 2. réduirait ma trésorerie à 0€ en 6 mois et represente un risque tant financier que technique… trouver un developpeur consciencieux et competent, trop aleatoire
4. L’investissement de 6 mois de temps d’un associé est un gage de confiance, si ses objectifs a long terme sont convergents avec les miens
Qu’en pensez vous ?
22 mai 2011 at 20:51
Bonjour je suis dans le même cas, je penche franchement pour la solution 3 pour réellement solidifier l’engagement et les motivations mais encore faut t’il trouver le bon pourcentage pour que personnes ne soit léser
24 mai 2011 at 10:02
Bonjour,
Finalement j’ai opté pour la solution 3, et ai eula chance de trouver 2 super associés:
– 1 developpeur pendant 6 mois
– 1 graphiste pendant 3 mois
Avec le recul je suis persuade que c’est la bonne solution, qui va me permettre de garder mon role de porteur de projet.
Concernant les % nous avons fait une sorte d’evaluation des apports de chacun, qui ramené en % a finalement bien convenu a tout le monde.
Le point qui nous a semble important: se mettre d’accord sur la finalite a long terme: vente avec benefices, ou aventure illimitée avec simple partage des benefices.
Ce qui nous semble complique maintenant:
– comment integrer un investisseur si necessaire car nous entrevoyons un trou de tresorerie ters risqué au moment ou nou sen aurons sans doute le + besoin
– comment arriver a gerer le partage remuneration/benefices sachant que certains seront a plein temps alors que d’autres non…
23 août 2011 at 19:55
La répartition chez nous doit se faire à 75/20/5 mais dans les 75 il y a une grosse part d’apport en nature et un peu de cash sauf qu’il ne faut pas que l’apport en nature dépasse 50% du capital sinon un commissaire doit évaluer l’appport etc…
Par contre c’est peut être question très bête (mais je n’ai jamais rien lu qui disait le contraire), est ce que la répartition du capital doit être proportionnel au apport en cash et en nature ?
24 août 2011 at 15:25
@Maxime : pas forcément, mais cela implique de le faire en plusieurs fois (avec augmentation de capital et prime d’émission), et surtout c’est vite coûteux en paperasse et diverses taxes… Sinon, faire un faible apport permettant à tout le monde de suivre en cash dans les proportions voulues, et compléter en compte courant d’associés…
20 mai 2012 at 23:18
A ceux qui voudraient une réponse définitive à suivre aveuglément, Joel Spolsky a rédigé sa « méthode totalement équitable pour partager le capital de toute startup » : http://answers.onstartups.com/questions/6949/forming-a-new-software-startup-how-do-i-allocate-ownership-fairly/23326#23326 !
21 mai 2012 at 0:23
Il y a aussi l’importance du pourcentage qui change ton pouvoir décisionnel.
SARL/SA : Règles minimum prévus par la loi pour les décision en assemblée générale :
+ de 50% du capital :
– décision d’approuver les comptes, de distribuer les bénéfices.
– Nommer et révoquer le gérant, fixer la rémunération du gérant.
(celui qui détient + de 50% du capital « peut être » indélogeable).
+ de 2/3(+1) du cap’ : décision d’augmentation du capital.
+ d’1/3 du cap’ : minorité de blocage, c-a-d que les associés concernés peuvent s’opposer à une augmentation.
Bref je pense que c’était important de le rajouter, ca change aussi toute la stratégie.
21 mai 2012 at 8:38
« le développeur se fout du capital »
N’importe quoi… surtout que c’est lui qui fait le job et si c’est mal fait dès le départ tu as beau sortir d’une école de commerce bah tu commence mal, alors autant le motiver.
Surtout que contrairement à celui qui sort d’une grande école le commerce qui à besoin du développeur mais pas l’inverse
25 mai 2012 at 13:03
@Julien
N’importe quoi à mon tour !!
« Surtout que contrairement à celui qui sort d’une grande école le commerce qui à besoin du développeur mais pas l’inverse »
>> Le développeur n’a pas besoin du profil commercial en complément et se débrouille très bien tout seul ??
Le premier pas vers l’entrepreunariat avec une vision objective, cohérente, et en phase avec le marché, c’est de prendre conscience de son niveau de professionnalisme, et que certaines activités sont un véritable métier ! On ne s’improvise pas graphiste ou webdesigner quand on est développeur, ou commercial, quand on est technique, ou marketer quand on est vendeur !
28 mai 2012 at 19:22
Je confirme @Julie, qu’il est préférable et même important de ne pas chercher à endosser toutes les casquettes !
Il vaut vraiment mieux laisser faire à ceux qui savent faire, quitte à en payer le prix au départ.
En ce qui me concerne, je me rends compte avec les années qui passent et l’expérience de création que de nombreux acteurs sont quasi incontournables et irremplacables: développeur, graphiste, expert-comptable, commercial, juriste, marketing…
Il est clair qu’une intelligence collective augmente considérablement les chances de succès.
25 février 2013 at 23:13
Bonsoir a tous,
au début de l’année 2012 j’ai créer une Sarl avec mon associé il y a quelques mois nous avons malgrés nos différents campagnes commercial doutés de notre développement et nous avons décidé de créer une deuxième structure dans un domaine complémentaire.
Le hic a ce jour, c’est que nos deux activités explosent de demandes et que nous ne pouvons difficilement assurer, mais nous n’avons pas passé le cap pour salarier une personne qui serait en mesure de nous aider.
En conséquence,nous avons proposer a un de nos contact de nous rejoindre mais nous ne pouvons le rémunérer pour le moment, nous lui avons proposés des parts de bienvenue.
avez vous un conseil quand a ce choix et tous ce que cela peut générer,ou bien faut t il plus opter pour un intéressement et comment le calculer?
Merci par avance pour vos réponses
14 avril 2013 at 12:09
Bonjour, j’aimerai connaitre les risque que je prends en tant que salarié ds une entreprise a m’associe
a auteur de 5% de part avec mon employeur.
Ai je un droit de regard sur les comptes?
Quel sont les risques financiers que j’encoure en cas de déficits de cette dernière.
Quels sont les pièges a éviter.
Quelles sont d’après vous les motivations d’un employeur a proposer un tel montage a son salarié.
Quel sont les avantages que je peux tirer d’une telle offre.
Je suis très intéressée par la proposition que l’on m’ a faite seulement je me pose un tas de questions car je ne suis pas très au fait de tous ces montages et des risques qui peuvent en découler.
pourriez m’éclairer un peu de sorte que je puisse en connaissance de cause prendre ma décision.
Merci d’avance.
17 mars 2014 at 12:41
Bonjour à tous,
Je besoins de vos conseils. j’ai une entreprise qui marche déjà depuis 2 ans, mais j’ai de la peine à trouvé des nouveaux clients. j’ai eu une proposition d’une connaissance, qui me propose ses services avec un retour de 40% de la somme de l’abonnement qu’il signe avec le client, et puis si c’est moi qui trouve le client , il me demanda 30%. j’aimerais savoir si le pourcentage est juste, et comment procéder? un grand merci de votre réponse. bonne journée.
23 mars 2014 at 20:02
Bonjour Alice,
Difficile de te conseiller car je ne suis pas sur de bien comprendre en quoi consiste votre deal, et quel type de bien/service tu vends…
Pour info, nous travaillons avec des commerciaux, que nous commissionnons à hauteur de 15% de chaque vente réalisée… mais en aucun cas il ne reçoit un retour s’il n’a pas décroché lui-même le contrat de A à Z.
Niveau service, lorsque je vends mes compétences via une société porteuse, cette dernière prend entre 15 et 25% selon qui amène l’affaire.
En bref, 40% me semble une part énorme, voire même 30%…
Cdt
Ludovic
22 août 2014 at 7:25
Bonjour,
J’ai une idée de création d’entreprise que j’ai soumise à un coach en création d’entreprise qui me propose de réaliser toutes les premières étapes ( étude de marché, business plan,levée de fond, marketing, communication………..) contre 1 à 5% du CA. Est ce un bon deal? merci pour vos retours et suggestions.
Bonne journée,
Khadaff
18 novembre 2014 at 20:00
Bonjour,
Nous avons créé une SAS il y a plusieurs mois et nous aimerions intégrer un nouvel associé pour travailler dans la SAS (sorte de nouveau co-fondateur). Celui-ci ne ferait pas d’apports en numéraire mais nous aimerions lui offrir une partie de nos actions pour que son travail contribue à développer aussi « sa » boite.
Comment cela est-il possible ? Est-ce juste une cession à titre gratuit ? Une augmentation de capital « sans apports » ? Il y a-t-il des contreparties fiscales/légales à une telle cession ? Est-ce une simple inscription dans le registre des mouvements ?
Merci !
3 février 2015 at 1:56
Bonsoir Marc,
Je me suis moi-meme renseigné sur le sujet.
La solution qui me semble la plus adaptée est de lui offrir une partie des dividendes en fonction de son apport en capital « industriel ». Libre à vous lors de réunions des associés de lui offrir X % en fonction de X temps travaillé ( un exemple pour l’évaluation : combien aurait-je eu à dépenser si j’avais engagé un professionnel ? ). L’avantage c’est qu’elle ne disposerait alors d’aucune part de l’entreprise ( ou du moins le minimum ), pourrait profiter d’une rémunération lié au bénéfice ( pas de bénéfice = aucune obligation de rémunération à l’inverse plus de bénéfice = une plus grande rémunération) tout en étant associé ( rappelons que ce n’est pas un contrat de travail, rien ne l’empeche donc de travailler à coté ).
J’espère avoir pu vous éclairez Marc, ainsi qu’à d’autre.
Cordialement,
Kevin Lourenco, jeune entrepreneur.
5 février 2015 at 10:57
Bonjour,
Je pense que nous sommes dans la configuration de l’arbitre. Nous sommes actuellement deux associés à 50/50 et nous en recherchons un spécialisé dans la communication 360° et les RP. Par contre il aura 20% et non 1% :). Plus d’infos sur http://www.pixwork.org
Bonne journée,
Steven
5 mars 2015 at 16:37
Bonjour, J’ai eu pas mal de problème de développement (développeurs à l’étranger) pour mon site web et j’envisage de donner 10% à un développeur français afin qu’il supervise la partie développement (je n’ai pas un profil IT) moyennant une réduction de 50% de sa facture pour enfin voir ce site complexe voir le jour. J’aime bien l’idée de trouver un montage qui l’intéresse au bénéfice futurs du site (comme indiqué par Kevin) mais concrètement comment dois-je faire? Je précise nous sommes 2 associé dans une SAS (sachant que je suis majoritaire et que l’autre associé et dormant vu qu’il a repris un emploi à plein temps). Merci par avance!
9 mars 2015 at 16:30
Bonjour,
Dans votre article vous dites à un moment « Selon moi, c’est toujours une erreur de procéder comme cela » mais vous ne dites pas ce qui est alors la solution ?
Merci,
Olivier
11 avril 2015 at 15:12
Bonjour,
Mon associé et moi avons mis en place un produit logiciel avant discuter des apports de l’un et de l’autre. Aujourd’hui nous nous interrogeons sur la répartition juste de l’apport matériel et surtout non matériel de chacun en termes de parts dans la future société.
Ton avis nous aidera à nous mettre d’accord. Soit donc les associés A et B :
A a apportée :
– L’idée du logiciel
– Les informations de base et les orientations dans le métier
– Son relationnel et son expertise dans la conquête des marchés.
B a apporté :
– Des éléments d’améliorations de l’idée
– Sa technicité en développant entièrement le logiciel
– Des petites sommes notamment pour les déplacements
A estime que l’idée et les informations sont la base du produit et qu’à défaut d’avoir 60% voire 70%, 50% est raisonnable d’autant plus qu’il mène des actions inestimables dans la recherche de marché(2 commandes sure et 2 opportunité réelles). A estime que le produit c’est son idée et que toute part faible serait comme une expropriation de son idée.
B trouve que vu la complexité du produit et le temps de développement long il doit avoir 80% car il estime à 20% l’idée et les informations. Cependant A aura 15% en plus de commission sur les marchés qu’il apporte.
B trouve qu’il a travaillé trop dur pour aboutir à ce produit et il reproche à A de n’avoir pas exprimé la valeur de son apport au début du projet.
Merci de ton aide
19 avril 2015 at 19:19
@Innocent:
Je suis d’accord avec A.
Non seulement sans lui il n’y aurait pas eu d’affaire mais en plus il apporte son expertise du milieu dans lequel vous développez votre business ainsi que les contrats.
Vous avez surement fourni un travail remarquable mais sans A, pas de projet, pas d’accès au marché, pas de contrats… Pas de société, pas de viabilité du projet.
En gros il aurait pu choisir un autre associé/technicien. Vous non.
Ça me parait évident qu’il mérite un minimum de 50%.
Bon courage à vous dans le règlement de cette affaire
27 avril 2015 at 19:25
Merci Mo,
Pour ta réponse.
B qui a développé le logiciel menace de quitter A qui aura un peu de mal à le faire maintenir. Quels sont les recours de A si B décide de faire cavalier seul et vendre le logiciel avec d’autres partenaires Une procédure judiciaire ?
20 juillet 2015 at 5:41
Bonjour,
Je suis consultante en stratégie de gestion depuis 1 an et il y a une firme qui veut m’embaucher mais cette compagnie a l’idée de décider le prix du projet et c’est moi qui doit prendre en charge seule ( le diagnostic, les recommandations et la mise en place de ces recommandations) et cette entreprise veut se garder 50 p.cent des recettes….est-ce normal?
Cette entreprise ne peut pas m’aider en cas de besoin car elle n’a pas les compétences pour le faire. En gros, elle a besoin de mon expertise pour ajouter un service de type « global »a ses clients.
J’aurais pensé que la portion salaire aurait été 75p.c pour moi et 25 p.c pour l’entreprise car elle m’aurait fournit le client. De plus, je dois rencontrer le client et vendre mon service….donc, je dois me déplacer souvent et ce, sans jamais être rémunéré. Est-ce normal? Je paye de plus, toutes mes formations continues et mon ordre professionnel.
Merci de bien vouloir répondre.
26 décembre 2015 at 20:01
Bonjour à tous,
J’ai eu l’occasion de rencontrer une personne qui va recevoir un financement pour créer sa propre société.
Ils me proposent de devenir CTO (Chief Technic Officer) mais aussi de recevoir des parts !
Rien n’est réellement démarré et le financement devrait tomber d’ici peu !
Donc ce ne sont que des prévisions et des promesses… mais…
J’ai une petite société et mon équipe travaille dans un domaine vraiment spécifique, les
compétences sont vraiment difficiles à trouver (mais pas impossible) ! De source sûr
ils ne trouveront pas d’équipe de la même qualité que la mienne, mais ça reste à leur prouver
si jamais !!!!
Leur deal serait donc que je leur facture mon équipe à prix coûtant et en échange j’ai des parts dans la société. Comme si mon équipé était la leur finalement ! Mon bénéfice se faisant via
leur projet si ça fonctionne !
Ils fournissent:
– financement au travers d’investisseurs
– le marketing
– l’infrastructure matérielle
– les salaires pour mes employés
Je fournis:
– l’expertise technique
– une équipe (max 5 personnes)
Ils me proposent 5% des parts, mais ça me semble vraiment très très peu ?
Qu’en pensez vous ?
Merci