J’ai honte. J’ai écrit la partie 1 de ce post le 17 juillet ! Et je l’avais complètement perdue de vue jusqu’à ce que Google Analytics, avec qui je me suis bien amusé ces derniers temps, ne rappelle ce thème à ma mémoire flanchante. Vous pouvez donc vous rafraîchir la mémoire ici : Développer sa force de persuasion… partie 1 !

Heureusement pour moi, la persuasion et ses techniques n’ont pas trop changées depuis. Mais c’était moins 1. Partie 3 en mai, donc :p

On continue les techniques classiques pour faire plier les autres… ce qui peut être utile dans une négociation commerciale ou entre associés (ou pas). Je ne prône évidemment pas l’usage de toutes ces techniques à la fois.

  • Le mensonge par omission. Pour persuader l’autre, il suffit de ne pas tout lui dire ! On peut ainsi facilement retenir volontairement de l’information pour amener son interlocuteur à abonder dans son sens. L’étape supérieure consiste bien évidemment à mentir carrément.
  • Préparer le terrain. En profitant d’une conversation anodine pour commencer à placer ses pions, en glissant subrepticement des infos sur tel ou tel sujet. Avant d’y revenir franchement plus tard. C’est ce que l’on fait tous lorsque l’on est petit, lorsque l’on veut que nos parents nous achètent quelque chose. On commence par exemple à dire « tiens, untel a eu ça pour son annif », puis quelques temps après on revient à la charge en se montrant plus pressant, avant finalement de demander clairement l’achat de l’objet en question.
  • Le principe de rareté. C’est un classique de la vente. On limite une offre à un certain délai (je ne peux vous faire ces 15% de plus que jusqu’à ce soir !), à un certain nombre d’exemplaires (valable sur les 200 premiers acheteurs), ou tout simplement en jouant sur la peur de ne pas avoir (ce que l’on n’est même pas sur de vraiment vouloir à ce moment là, d’ailleurs, c’est là la beauté de la chose) si l’on ne se dépêche pas.
  • La pression des pairs. On est en plein dedans avec les médias sociaux. Qui n’a jamais tenté de convaincre un de ses amis de rejoindre Facebook, parce qu’il fallait y être (sinon quoi ?) ? Il s’agit ici non pas de persuader quelqu’un, mais de faire en sorte que les gens qui l’entourent finissent par le convaincre. C’est ici très lié à l’esprit communautaire, voire même tribal.

Voilà pour cet épisode sur la persuasion. Pas mal encore d’autres techniques intéressantes sur http://changingminds.org/index.htm, allez vite y faire un tour !