En regardant le tiercé ce week-end, il m’est venu en tête qu’il y avait de nombreux parallèles entre créer sa boîte et participer à une course de chevaux. Finalement :
- Créer une entreprise est une course : il faut aller le plus vite possible, dans tout, au risque de ne plus avoir de ressources au bout d’un moment, sans toutefois se « griller » et risquer de se flinguer tout seul.
- C’est un combat, mais personne n’est blessé : on ne gagne pas en « tapant » sur les concurrents ! Tout au plus en leur fermant la porte…
- C’est une course d’équipe, chacun ayant son rôle bien attitré (jamais un jockey n’a porté son cheval…)
- Lancer votre startup va vous faire franchir tout un tas d’obstacles sur votre route… et certains chuteront plus ou moins lourdement.
- Après une chute trop sévère, il peut être nécessaire de « tirer la prise », pour abréger les souffrances, le risques, et les pertes financières pour tout le monde. On achève bien les chevaux…
- On se pare de ses plus beaux habits pour courir, ses habits de lumières. Une fois en piste, le jockey doit sourire de toutes ses dents !
- Il existe plusieurs profils de parieurs (ou investisseurs) : ceux qui misent gros sur des coups de coeur, ceux qui analysent tout et jouent en professionnels, ceux qui sont là pour le loisir et qui n’ont que très peu à miser, ceux qui sont justes là pour voir, ceux qui ne jouent que sur les chevaux très joués par les autres… ça vous rappelle des business-angels ?
- Il y a peu de vainqueurs : sur 15 partants, un seul gagnera… 4 auront des accessits, les autres resteront inconnus… pas très différent des portefeuilles de certains fonds d’investissement !
- Tous ceux qui s’alignent peuvent gagner, même en méforme ou en sur-poids. Il n’est pas impossible qu’une « grosse cote » à laquelle personne ne croit vraiment fasse une hold-up !
Et vous, vous voyez d’autres points communs ?
8 mars 2011 at 11:13
J’aime beaucoup le parallèle avec la course. Je pense qu’il est aussi important de rappeler que ce n’est pas le cheval qui fait tout le boulot, mais plutôt le jockey qui est au dessus, car beaucoup de personnes pensent le contraire.
Y’a-t-il vraiment des investisseurs qui ne misent que pour le pari ? Sans avoir d’éléments pour juger la viabilité du projet ??
8 mars 2011 at 11:50
Belle comparaison !
J’ajouterais l’hygiène de vie très strictes des Jockeys. Leur succès ait du à des dizaines de petites habitudes quotidiennes invisibles pour le public mais essentielles pour leur réussite.
De la même manière un entrepreneur qui réussi c’est aussi quelqu’un qui a su développé de bonnes habitudes pour s’organiser, se former en continu, observer les nouvelles tendances, travailler son réseau…
8 mars 2011 at 12:51
Pas mal oui, bon rajout !! J’aime beaucoup les petites habitudes quotidiennes que le public ne voit pas !
9 mars 2011 at 3:27
Excellent comparatif, il reste à ajouter le poids: les jockeys contrôlent leurs poids pour être les plus légers possible, tandis que les entrepreneurs épurent leur MVP et bootstrappent pour rendre leur entreprise plus légère!
12 mars 2011 at 18:49
Perso je vois une différence : le départ. Contrairement aux courses de chevaux il est très rare que plusieurs start-ups concurrentes soient créées à quelques semaines d’écart…
Après, la course n’en devient que plus belle, un retard peut très rapidement se rattraper si le concurrent ne place pas la barre très haut et une erreur peut faire perdre énormément de temps à celui qui la commet…