Les premières fois… et les suivantesThe entrepreneur is a doer… and a re-doer!

A force de courir dans tous les sens pour essayer de faire avancer son projet (d’ailleurs, ça avance ?), l’entrepreneur commence à souffrir d’un mal assez commun mais pourtant assez grave à la longue : la « commencite aigüe ».

L’entrepreneur, ayant bien compris que son salut se situait dans l’action, est donc pendant un bon moment un initiateur. C’est bien pourquoi, s’activant de tous les côtés, il commence plein de choses. Mais il a aussi du mal à clôturer certains dossiers. Du coup, il est continuellement dans le processus de « faire » pour la première fois.

Ce comportement, qu’on pourrait qualifier de fuite en avant s’il se poursuivait trop longtemps, est nécessaire un certain temps. Il importe par contre de rapidement entrer dans une seconde phase, plus confortable et efficace, où l’entrepreneur reproduit certaines de ses actions.C’est dans cette phase que l’on crée de la structure, des processus, que l’on fait entrer plus de monde dans l’équipe, et que finalement peu à peu, l’entreprise devient adulte.

C’est bien en s’auto-disciplinant que l’entrepreneur va parvenir à créer son entreprise. Cela demande ce côté schizophrène qu’ont la plupart des créateurs : savoir se lancer à l’eau pour les premières fois et être suffisamment persistant pour reproduire les mêmes tâches jusqu’à la perfection et avec une régularité de métronome. Et cela est valable pour tout : la prospection commerciale, l’envoi d’une newsletter, l’écriture d’un article sur un blog, la rédaction de compte-rendus d’entretien, la veille concurrentielle, la levée de fonds, le reporting, …

Tenter quelque chose de nouveau + trouver ce qui marche par essai-erreur + reproduire en étant le plus efficace possible = un entrepreneur qui réussit. CQFD.Founding a new business is like starting a marathon running in every direction you can. After a while, the entrepreneur could suffer from a serious till common desease: the beginning-ite.

The startuper, knowing well that « doing » is the main reason he has a little chance to succeed, starts the process as an Chief Initiator Officer. His job is always jumping in the deep end of the pool, starting new fires, launching new fights, rushing down the to-do list. But it turns hard to him to close some files and start doing the same processes again.

That typical behaviour is good for the first few months. But the entrepreneur’s job is also, along to taking risks against the status-quo, to implement some structure to the newborn firm. This is the second phase, bringing more comfort and efficiency, where other people can enter the team and start doing their jobs in a less creative way the business owner does.

Being an entrepreneur is like suffering schizophrenia. You need both to be able to provoke « first times » and to learn from them, and then to be able to persist in doing them again and again, till perfection and efficiency. This is true for every king of tasks you’ll have to deal with: finding new clients, sending a newsletter, writing a post on your business blog, writing meeting transcripts, maintaining the competition intelligence up-to-date, seeking money, …

Tempting new things + find out what’s working + re-do better = milestones checked!

1 Commentaire

  1. Eternel dilemme entre productivité à la taylor et créativité à la Picasso …
    Mais peut-on atteindre cet équilibre tout le temps sous toutes les contraintes ? Ne risque-t-on pas de dériver dans l’éternel commencement, ou, dans l’autre sens, dans l’éternelle stagnation ?
    Peut il y avoir une méthode pour trouver le bon dosage ? Je pense que ça vient avec l’âge, d’où l’importance de l’expérience…C’est comme faire du vélo …

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