On l’a vu au cours des dernières semaines, l’entrepreneur sait faire tout et n’importe quoi, endosser tous les costumes, être un vrai Docteur Jekyll et M. Hyde, bref un schizophrène psychopathe. Mais finalement, c’est bien normal : à force d’être au four et au moulin, difficile d’expliquer simplement son métier (même si son métier est bien d’expliquer simplement ce qu’est son entreprise).
En fait, voilà, l’entrepreneur est un caméléon. C’est plus fort que lui, il s’adapte à son environnement. Tel Jarod dans la série dont l’animal en question est l’éponyme (oui, je fais des phrases compliquées aujourd’hui), l’entrepreneur devient donc une nouvelle personne à chaque nouvelle situation. Et heureusement ! Voilà quelques raisons supplémentaires :
- Evidemment, le caméléon s’adapte. Il se camoufle, même, lorsqu’il faut. Sans être fourbe comme d’autres animaux, il a juste développé des capacités qui lui permettent de se fondre dans l’élément qui l’entoure.
- Le caméléon a de bons yeux. Il observe à 300° et peut même dissocier l’axe de vision de chacun de ses deux yeux. Idéal pour regarder le court et le long terme en même temps. Pour rêver et agir au quotidien. Pour être dur et sympathique. Bref, vous avez pigé le truc.
- Le caméléon a la langue bien pendue. Il l’utilise comme une arme, et au final, c’est bien elle qui lui permet de se nourrir. L’entrepreneur, c’est pareil, la plupart du temps c’est en parlant qu’il convainc et qu’il gagne sa pitance.
- Le caméléon est un animal éminemment sympathique. C’est vrai, vous en connaissez, vous, des gens qui *n’aiment pas* les caméléons ?
- Et la raison subsidiaire : le caméléon, c’est aussi l’emblême de Lucy & Valentin (la boîte qu’ils montent c’est Caméléo). C’est pas un signe, peut-être ?
Sinon je vous invite à lire ce magnifique article, j’ai appris plein de choses sur le caméléon. Par exemple, ils ne changent pas de couleur en fonction du décor où ils se trouvent. Il ne s’agit pas d’un mécanisme de camouflage mais d’un mécanisme instinctif de communication. C’est vraiment un animal exceptionnel. Mais pas autant que mes petits lézards Gilles et Le Tribulateur.
20 novembre 2009 at 11:24
On est vraiment très proches… que veux on sent à notre environnement 😉
Bien vu le coup des yeux et du moyen long – terme… Et puis c’est vrai quoi c’est sympa un caméléon
P.S : Merci de me démonter un de mes 5 arguments : « il changent pas de couleur en fonction du décor » 😉
20 novembre 2009 at 11:29
J’avais pas vu le coup des lézards à la fin ! Faut vraiment arrêter là…
Précision : les post croisés sont écrits de façon totalement indépendante et anonyme. Personne ne voit le post de l’autre « post croiseur » avant mise en ligne officielle 😉
20 novembre 2009 at 15:50
La ressemblance de nos posts est vraiment frappante. Sans ce concerter. C’est beau. J’en pleurerais presque!
20 novembre 2009 at 22:48
Je ne suis pas trop d’accord!
S’adapter, c’est être en retard. Si on s’adapte à la demande, par exemple, cela suppose un marché préexistant.
Et s’adapté c’est se condamner à ne jamais être soi-même.
Des entrepreneurs comme Steve Jobs, par exemple (ou Richard Branson), ils ne s’adaptent pas: ils font valloir leur personalité, ils imposent leur produits, différents des autres.
Enfin, c’est ma vision et je ne suis pas un entrepreneur! 😉