Je me suis un peu excité ces derniers jours sur les start-ups du 2.0 qui semblent découvrir (bon, je suis méchant, certaines ont pris un peu d’avance, ou l’ont appris à leur dépends) qu’un business model et que la rentabilité, hé bien, ça a du bon, aussi.

Voilà une présentation issue du dernier seedcamp, qui sans être géniale ni totalement vraie, pointe du doigt certaines vérités. Je retiens notamment :

  • Retour des Business Plans en état de grâce : un simple pitch ne suffit plus, il est la première étape vers une étude plus approfondie du projet et de sa réelle capacité à dégager du revenu
  • Rigueur et humilité doivent de nouveau être le propre des créateurs, sans les empêcher de faire preuve d’ambition, de rêver, d’être (r)évolutionnaires…
  • Nécessité d’avoir des indicateurs de performance simples et permettant la mise en place d’actions concrètes en réaction
  • Il se dégage une « best practice » en matière de projets web, ou tout du moins une bonne marche à suivre : Acquisition (trouver les visiteurs) > Activation (leur prouver que le site/service a un intérêt pour eux) > Rétention (les visiteurs reviennent) > Recommandation (les utilisateurs conseillent le service à d’autres personnes) > Monétisation (les utilisateurs paient pour le service).
  • De plus en plus les projets web se rapprochent des projets « classiques » en termes d’étapes : Faire un bon Produit > Le marketer > Le vendre.
    Et voici la présentation complète, avec quelques petites choses plus techniques sur les métriques spécifiques aux projets web. Attention, c’est en anglais.