5 façons d’encaisser les hausses et baisses de moral de la création d’entreprise

Si vous êtes déjà lancé dans votre création d’entreprise depuis quelques semaines, vous avez déjà dû vous en rendre compte : le moral fluctue plus que rapidement. Non, vous n’êtes pas subitement devenu bipolaire (quoi que) : c’est désormais votre quotidien que de gérer l’ascenseur émotionnel que constitue le lancement d’une boîte. Bienvenue dans ce qu’on appelle le « Roller-Coaster de la startup« , ou les montagnes russes de l’entrepreneuriat.

Un appel d’un prospect qui se passe bien,  premier client, engueulade avec un possible associé, découverte d’un concurrent, retour négatif d’un financeur, dépense non prévue, remise en question par un proche du bien-fondé du projet, perte de son mobile, prise de tête avec son entourage (mais quand auras-tu un vrai métier ?), article dans un journal, pic de visites, retard sur le développement… un tout petit rien peut venir enrayer une belle période de votre projet tout comme cela peut vous lancer en pleine euphorie…

https://twitter.com/guilhem/status/695609758011781120

(n’hésitez pas à partager le tweet ci-dessus 😉 )

Bref, ça va être sport. Voilà 5 façons de vous protéger un peu ou de relativiser ces hausses et ces baisses de moral :

  • parler à votre entourage : on a souvent tendance à s’isoler un peu, notamment lorsque ça va moins bien, à ruminer dans son coin. C’est primordial que votre entourage très proche (conjoint(e), meilleur(e)s ami(e)s, parents, frères et soeurs…) puissent suivre les différentes phases de votre projet pour vous encourager et a minima jouer le rôle d’oreille compatissante. Ne les excluez surtout pas !
  • vous raccrocher à la vision : pensez à long terme, essayez de prendre du recul. Oui, certaines petites choses et autres accrocs du quotidiens sont embêtants. Mais l’important, c’est que malgré les contrariétés (et il y en aura toujours), le projet avance au global. Gardez la motivation de la finalité du projet, et prenez les obstacles comme autant de chances de vous endurcir et de vous rapprocher du but final.
  • faire du sport : horaires à rallonge, impossibilité de « couper » vraiment… on devient vite un peu débile à passer tout son temps à penser à son projet. Surtout que l’on commence vite à compenser sur la bouffe et l’alcool (notamment mondain), à décaler con sommeil, à ne plus vraiment se reposer. Avoir une activité sportive régulière (course, foot, boxe…) est à la fois une manière de se garder en forme mais aussi de se vider la tête et d’améliorer sa récupération. Anima sana in corpore sano, en quelque sorte…
  • avoir « un autre truc que le projet » pour prendre du recul et vous changer les idées :  idem que précédemment, ce n’est pas forcément une mauvaise idée de passer quelques heures par semaine à autre chose que votre projet. Implication dans une association, cours de dessin ou de musique, troupe de théâtre… les alternatives sont nombreuses et ce n’est pas impossible qu’en plus vous ayez, en changeant de cadre, de bonnes idées pour débloquer les problèmes rencontrés dans votre projet.
  • avoir un associé : c’est sans doute la meilleure manière de limiter les effets des hausses ou baisses de moral… en effet, à plusieurs, on est aussi plus à-même d’épauler l’autre, et de compenser en étant celui qui tire le groupe quand le moral est plus bas. Et puis ça permet surtout de parler de ce qui pèse sur l’ambiance ou la motivation, et en en parlant à déjà résoudre une partie du problème…

Et vous, c’est quoi le « petit (ou gros hein) truc » qui vous a plombé le moral ou au contraire vous a boosté ?
Comment vous gérez ce Roller-Coaster ?

 

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  1. Mon astuce pour gérer le roller coaster (enfin surtout les bas… les hauts ça va, je gère !), c’est Cedric Labeau qui me l’a donnée :

    + A chaque galère que tu rencontres, dis-toi que tous tes concurrents la rencontreront également et que si tu la surmontes, ils devront également passer par là. Sous-entendu, plus tu galères, plus tu prends de l’avance sur la concurrence car beaucoup s’arrêteront en chemin devant tant de difficulté ! Malin, non ?

  2. L’image de la montagne russe est totalement vraie pour l’avoir vécu également.
    Moi ce qu’il m’a le plus « détruit », c’est ma famille.
    A l’époque j’étais célibataire, donc aucune personne très proche pour relativiser les hauts et les bas.
    Mes parents, frère et soeur n’ont cessé de rigoler / se moquer de ma création d’entreprise en ma présence comme derrière mon dos. Et de me dire « Je ne te l’avais bien dit » lorsque je leur partageais mon désespoir (notamment financier).
    Je pense maintenant qu’il est très important pour un entrepreneur d’avoir un concubin / conjoint. Et je me suis promis de ne pas parler à ma famille de mon entreprise si un jour j’en recréée une. Cela m’évitera bien des déceptions et des justifications. Après tout dépend de la mentalité de sa famille bien sûr !

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