Quelqu’un avec qui je parlais au dernier apéroentrepreneurs me disais combien il trouvait ça dur de monter sa boîte. C’est effectivement un point qui revient fréquemment quand les entrepreneurs baissent un peu le masque.
Ok, c’est pas dit que ce soit plus dur que tout un tas de métier, la comparaison est de toute manière scabreuse, mais il est vrai que créer sa boite est un combat, et comme pour tout combat il faut savoir encaisser les coups et être bien préparé.
D’où cette réflexion : pour créer sa boîte, il faut être dur au mal. Ce qui implique :
- une certaine forme de résilience pour se relever après un coup dur, se remettre en marche, et avancer
- une bonne oreille, pour entendre pourquoi on s’est planté et tenté d’éviter de refaire les mêmes erreurs plusieurs fois
- un peu de malice, pour savoir aussi se planquer un peu et éviter les coups
- un régime équilibré, à base d’amis/famille/loisirs que l’on conserve et qui aident à ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier
- de l’entraînement, créer sa boite est un sport comme un autre et plus on commence tôt et plus on essaie, plus on se rapproche du succès
- d’avoir conscience que ça va être dur et de s’y préparer mentalement
- une volonté d’acier, même si c’est dur, on continue à pousser, pousser, pousser, pousser, …
- de vouloir se faire mal (j’aurais pu appeler cet article « l’entrepreneur est un gros maso« ), et y prendre un certain plaisir
- et quand même il faut bien l’avouer, des dispositions naturelles pour dormir peu, se contenter du minimum, résister au stress, …
Et vous, vous êtes dur au mal ? Si oui, ça se manifeste comment ? Et si non, c’est un problème ? Comment vous vous débrouillez ?
6 mai 2010 at 10:29
Le principal c’est d’éviter le KO.
Mais quand les uppercut s’enchainent, on arrive a être étourdi et à ne plus y voir très clair.
Il faut savoir se poser dans un coin, le temps que le vue soit de nouveau claire… histoire de ne pas prendre de mauvaises décisions.
6 mai 2010 at 15:11
Le plus dur c’est les gros chocs qui nous entrainent dans une spirale négative… Et là on interprète tout dans le mauvais sens.
Mais la carapace de l’entrepreneur maso se forge assez vite…
10 mai 2010 at 22:39
Je suis assez d’accord. Certaines personnes ne sont pas faîtes pour supporter les coups. Et à la première difficulté, tombent à terre.
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« Le principal c’est d’éviter le KO »
Combattre, OUI ! mais pas tout le temps. C’est bon de fuir un peu de temps en temps.
Avoir une solution de repli. Revenir sur ses pas pour mieux pouvoir repartir.
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Mais entreprendre, c’est ça ! C’est vibrer, chercher des solutions à des problèmes, prendre des coups et en mettre parfois.
Si c’était trop facile, ce ne serait pas intéressant.
15 août 2011 at 19:32
Pour continuer dans la métaphore, l’important ce ne serait pas aussi d’avoir un coach (mentor) et d’autres boxers pour se relayer (les associés) ?
C’est peut-être dur, mais quand l’attraction est là, on ne peut pas résister !