Un ami utilisait récemment l’image de l’alpiniste qui avance sur une ligne de crête, et qui court le risque de tomber à chaque seconde. Fidèle à ma pratique du repiquage d’idées, cette image a rapidement prit un tour « entrepreneurial » chez moi.
En effet, créer sa boîte, c’est un peu décider de partir pour une ascension difficile. Il faut se préparer autant mentalement que physiquement. Réunir le bon matériel et les moyens suffisants. Se faire une idée très précise du but à atteindre et le chemin pour y parvenir. Et si possible réunir une cordée pour pouvoir compter sur quelqu’un si les choses se passent mal, ou qu’un passage plus difficile nécessite de s’entraider.
Une fois entamée, l’ascension consiste à avancer, à marche forcée,sans trop se retourner en arrière. L’alpiniste doit être prêt à s’adapter aux conditions dictées par la montagne. Comme l’entrepreneur doit être à l’écoute de son marché, qui est le seul détenteur de la vérité…
Pour le commun des mortels, seule l’atteinte du sommet est belle. Pourtant, l’alpiniste et l’entrepreneur prennent leur plaisir dans la montée, pas seulement au moment de s’asseoir pour regarder la vue d’en haut. D’ailleurs, les entrepreneurs se trouvent toujours de nouveaux sommets à conquérir. C’est là leur adrénaline. Et contrairement aux alpinistes, il existe toujours un sommet plus haut !
5 février 2010 at 1:36
L’entreprenariat c’est la cascade de glace oui… Faut cogner au piolet, planter les crampons, et on est pendu à un fil…
17 février 2010 at 12:03
Bonjour,
La création est aussi un processus complexe qui à mon avis n’est viable que s’il provient du vide. On a souvent vu des employés licenciés se lancer, revanchards, dans la création et se planter, ou des personnes qui créent en se basant sur l’antithèse d’un vécu d’entreprise, etc…
L’expérience nous apprend que créer nécessite une toile vierge, une absence de pathos, etc… car le cas contraire fait peser sur la création des valeurs biaisées, des objectifs mal identifiés, etc…
Avant de créer, prenez plusieurs mois de patience pour faire le vide. Ex nihilo nihil c’est bidon :o)