C’est sûrement la fin de l’année qui veut ça, le retour du froid, les longues grèves qui ont touché notre pays, le petit rhume que j’ai pris la semaine dernière en rentrant du foot sous la pluie, ou tout simplement que j’ai trop de choses à faire et que j’ai du mal à tout canaliser…

Mais une chose est sûre, c’est que j’ai du mal à blogger aujourd’hui (et les quelques jours avant, vous vous en êtes rendus compte). Ce qui est étonnant, c’est que je passe encore plus de temps qu’avant à surfer sur la toile, en utilisant Twitter, Facebook, Tumblr, et maintenant Seesmic, un outil de video-blogging ou vlog encore en bêta-test, créé par le fameux Loïc Le Meur. Je m’exprime donc, mais sous d’autres moyens. De l’ultra-rapide, du socialisant, du multimédia.

Serait-ce pour autant la fin de l’écrit ? Non, sûrement pas. Mais cette faim de découvrir de nouveaux concepts de communication est une drogue chez moi actuellement, j’aime ce qui se passe sur Internet et j’ai envie de le vivre pleinement, intensément, trop même peut-être, aller aux limites, m’exposer, être voyeur, je veux comprendre ce qui se passe chez les gens sur ces réseaux. Les 54 millions d’utilisateurs de Facebook m’intriguent. J’ai envie de savoir comment peut-être tirer profit des 3 heures en moyenne qu’ils passent par mois sur le site, à “chercher” des amis, tagguer des photos, tous ces comportements complètement inconnus ne serait-ce que de nos cousins les plus âgés (je ne parle pas de nos parents, totale anachronisme !).

Je suis donc dans une période d’instantanéité. Pas le temps de réfléchir. Trop de choses à faire dans ma vie “boulot”, différentes et à faire vite. D’où un comportement zappeur dans mes pratiques d’expression. Oui, c’est un moment bizarre…