Verre à moitié…

Court sujet aujourd’hui, pas technique, pas polémique (comme celui d’hier ou de la semaine passée), juste une pensée personnelle.

Quand on est entrepreneur, ou quand on s’apprête à l’être, on enchaîne les périodes de bien et de moins bien. C’est le fameux « Roller Coaster de l’entrepreneur« , ces montagnes russes qui font qu’on est soit tout jouasse, soit au fond du gouffre.

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Cette situation est normale, et le métier de l’entrepreneur, c’est aussi de savoir vivre les phases d’euphorie, comme celles de déprime, en « absorbant » les chocs, pour se préserver, dans la durée.

Et quelque chose aide pas mal : tous les entrepreneurs connaissent ces phases. Ce n’est pas QUE vous. C’est normal de passer par là. Au final, vos sensations changent, mais votre projet reste le même : le verre est bien toujours plein…

Protégez-vous donc un peu dans les moments de moins bien (sortez, voyez du monde, videz votre sac, buvez un coup, faites du sport, faites une aprem série télé sans remord ou auto-flagellation, faites les petits trucs chiants et pas à grosse valeur ajoutée mais qui vident la tête, rangez votre appart…) et profitez des moments de « chauffe » !

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  1. Cette sensation de montagnes russes est très vrai, on est y passe selon un cycle de plus ou moins 3 mois… Parfois c’est une chute plus violente quand une mauvaise nouvelle arrive ou inversement.

    Ce qui est très vrai aussi c’est qu’il faut se protéger dans les moments en bas mais aussi en haut ! Attention à l’emballement ! Non ces 3 prospects chauds ne vont pas devenir 3 clients !

    Enfin tout ça ne dit pas ce qu’il y a dans le verre…

    • A priori, tu le bois quand même toi :)
      Je dirais que c’est même plus compliqué sur la durée des cycles : il y en a à l’échelle de la journée, d’autres de la semaine, d’autres du mois, du trimestre… c’est quand tous les cycles s’alignent que ça devient compliqué à gérer… et à faire supporter à son entourage !

  2. Ouep, pas une mauvaise chose de participer à des événements régulièrement et de pouvoir échanger pendant ces moments là. Avec des préjugés gros comme ça, j’imagine en plus que c’est plus facile ici de partager ses doutes que dans d’autres pays où on doit toujours être au top …

  3. Hip hop Paris

    3 juillet 2013 at 15:07

    Mon truc contre la déprime entreprenariale : imaginer ce que serait ma vie dans un bureau a la défense !

  4. Héhé… rien de tel que de regarder les salariés qui doivent dire « Oui patron… » , « Ben patron », « Je vis pour toi patron… », « Oui je suis c.. »

    Ouf ensuite ça va mieux 😉

  5. Ces cycles rythment vraiment le parcours et sont parfois épuisants… De mon côté, j’essaye de :
    – utiliser la bonne dynamique créée par les « bons moments » comme une source de bonne énergie;
    – déconnecter complètement pendant une demie-journée ou une journée pour revenir encore plus motivé ! 😉

  6. Bonjour

    Mais il y a des oubliés dans cette histoire : il y a ceux qui font les deux, patron et employé comme moi, est là c’est encore plus difficile …
    Oui ont peut faire ça au Québec mais après plus de dix ans dans cette situation, je trouve ça de plus en plus difficile de jouer les deux personnages.
    Mais j’aime ce que je fais malgré tout, alors on continue !

  7. Je pense qu’il faut aussi savoir prendre du recul de temps en temps sur ce que l’on fait. Ces cycles d’optimisme suivi de pessimisme sont usants mentalement et physiquement, et s’octroyer une petite semaine de vacances ne peut que faire du bien.
    Et puis qui sait, peut-être que l’idée du siècle sera trouvée au bord de la plage :)

  8. Pour moi, le meilleur moyen de voir mon verre full est de prendre la moitié d’un deuxième verre et de le verser dans le mien (sous entendu que c’est en voyant du monde que je vois la vie en rose).

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