Comment devenir une startup développeur-friendly

Rapprocher les deux mondes des développeurs et des business guys pour faire de bonnes startups : voilà une mission ambitieuse ! Et comme on ne résoudra pas tout en quelques lignes, Guillaume Potier et moi sommes bien conscients qu’il faudra plus que ces articles où nous croisons nos points de vue. Quoi qu’il en soit, après son explication pédagogique du Scrum et de ce qu’il peut apporter dans une entreprise en pleine naissance, et ma sortie sur les différences auxquelles un développeur peut s’attendre entre une SSII et une startup, nous voulions tout de même continuer nos échanges. Lui le CTO, moi le gars l’oeil rivé sur les chiffres, le marketing et les clients.

Alors, comme lors de son précédent billet, je laisse la parole à Guillaume !

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Comme le montrent les réactions sur le billet 7 bonnes raisons pour quitter votre SSII pour rejoindre une startup, un bon (voire un excellent) développeur ne rejoindra pas votre startup juste pour vos beaux yeux, trois nèfles, quelques pizzas et quelques bières. C’est sur ce point que nous avons décidé de plancher avec Guilhem cette semaine: comment rendre votre startup plus développeur-friendly ?

Une vraie situation d’équilibriste : comment, avec des moyens financiers limités et plein de batailles onéreuses à mener de front, valoriser le travail de vos développeurs, les gratifier à hauteur de leurs succès, de leur importance pour votre startup et les mettre dans les meilleures conditions possibles pour qu’ils produisent le meilleur d’eux-mêmes tout en « kiffant » réellement leur job? Attention, je ne dis pas ici de ne pas les payer, ni de les sous-payer! C’est un autre débat, si vous n’avez pas de sous, associez-les au projet, au capital, et il ne s’agit plus là d’employés mais de fondateurs qui prennent 100% des risques avec vous sans salaire. Ja parle ici de vos premiers réels employés, que vous payez, mais que vous ne pouvez engraisser honteusement comme peuvent se le permettre nos fameuses SSII, Web Agencies, banques, boites du CAC40 et consorts..

Il faut juste savoir s'y prendre avec ces grosses bêtes...

Voici donc, d’après moi, quelques points à travailler pour compenser cet écart de salaire et rendre plus sexy votre startup pour les profils de développeurs passionnés indispensables à votre croissance et réussite:

  • Un projet ambitieux, innovant et techniquement challenging. Si vous prévoyez de monter un site vitrine, un e-commerce, un Prestashop, un Joomla ou tout autre site statique-je-traite-des-objets-en-base-de-données-que-j’affiche-dans-des-pages-web, premièrement, vous n’avez pas besoin de bons développeurs (quelques stagiaires exploités feront amplement affaire puis un seul par la suite à embaucher pour maintenir le crappy code généré) et deuxièmement, si vous cherchez quand même, sachez que cela risque de s’avérer difficile. Les bons développeurs sont en quelque sorte les artistes de notre siècle, ils ne souhaitent pas reproduire les Picasso ou les Van Gogh un peu croutés désormais mais peindre leur propre Joconde..
  • Des horaires flexibles, du télétravail: terminé la pointeuse à l’usine ou les métros de la Défense bondés le matin entre 9 et 10h ou le soir entre 19 et 20h. Laissez-les arriver à 15h et repartir à 23h si ça leur chante. Laissez-les terminer un algo épineux auquel ils ont pensé durant la nuit et qu’ils terminent ce matin en caleçon dans leur lit! L’objectif n’est pas le nombre d’heures qu’ils fournissent, mais la qualité du code qu’ils produisent et le bon avancement de leur Scrum!
  • De la reconnaissance. Il faut que tout employé de votre startup puisse se dire : « ils font vraiment un travail formidable, complexe et si on en est là aujourd’hui, c’est un grande partie grâce à eux! ». Demandez à vos développeurs de présenter régulièrement leurs avancées au reste de l’équipe. Intégrez-les à certaines de vos réflexions produit, à certaines décisions stratégiques commerciales et d’entreprises. Ce ne sont pas des moyens qui servent juste votre startup et vos besoins mais des atouts ne se cantonnant pas uniquement au monde du développement. Demandez leur avis, confrontez les points de vue!
  • Un environnement de travail accueillant. Terminé l’image du geek dans le sous-bassement de l’immeuble, offrez-leurs la meilleure pièce possible, avec le plus d’espace, la plus lumineuse, la plus confortable. S’ils ont besoin d’écrans 22″, achetez-les leur. S’ils ont besoin d’un serveur plus puissant, d’une license particulière, d’un logiciel, d’un bouquin, achetez-les leur.
  • Laissez-leur choisir leur environnement de développement. Cela peut paraitre tout bête, mais si vous leur fournissez un ordinateur de travail, laissez-les choisir (si votre budget vous le permet..) entre un Mac et un PC puis laissez-les installer leur OS de prédilection (Windows, Debian, Ubuntu, Fedora, Archlinux..)
  • Side projects,  hackathons internes, open source. Même si votre projet et vos problématiques techniques sont motivantes et intéressantes pour vos devs, il y aura toujours des moments moins intéressants, des projets prenant plus de temps, du débug ou plusieurs autres facteurs qui auront tendance a altérer le moral de vos troupes. Palliez cela en laissant du temps libre en semaine à vos chers développeurs pour effectuer des sides-projects que vous encadrerez dans les grandes lignes, qui leur permettront de tester de nouvelles technos ou de redorer leur entrain en « breakant » sur quelque chose de sexy techniquement. Vous pouvez, si votre emploi du temps vous le permet, généraliser ceci à tout la boite, en prenant 2 jours pleins pour monter from scratch un side project rigolo. Enfin, si vous avez la chance d’utiliser des technos open-sources, n’hésitez pas à permettre à vos devs de participer activement dans les diverses communautés et même mettre à disposition de ces dernières quelques bouts de code (non critiques) sur lesquels ils travaillent au quotidien !
  • Café, bières, pizzas, ping-pong, fléchettes… Enfin, même si cela peut paraitre un brin caricatural et renforcer l’image startup souvent reprochée « ok c’est cool il y a une bonne ambiance, bières-pizzas, mais ça vaut pas un bon salaire », il est important je pense que les développeurs soient contents le matin d’arriver au bureau, ou le soir d’y rester, car c’est propre, qu’il y a de quoi boire et manger, ou pour se relaxer, se détendre.

 

Voila quelques points qui à mes yeux semblent intéressants à creuser et mettre en place pour motiver votre équipe de développeurs et leur permettre de produire plus tout améliorant leur cadre de travail et humeur. Après pour aller encore plus loin, il peut être intéressant de mettre en place un plan de vesting pour intéresser encore plus vos meilleurs éléments et « verrouiller » ces talents indispensables quelques années dans votre startup.

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A ces points importants mentionnés par Guillaume, je rajouterais (mais cela fera sans doute l’objet d’un prochain post ici ou chez lui) de porter une attention particulière au recrutement, et notamment de laisser les codeurs en place donner leur avis sur les prochaines personnes devant rejoindre l’équipe. Une fois que vous avez établi la bonne atmosphère de travail et que vous avez pleine confiance en eux, ils peuvent même devenir les premiers recruteurs de l’entreprise : et vu comment la bataille est rude pour attirer des talents, si vous y parvenez ce sera génial !

Et vous, quelles sont les solutions que vous avez mises en place pour rendre votre startup plus developper-friendly ?

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  1. Après pour aller encore plus loin, il peut être intéressant de mettre en place un plan de vesting pour intéresser encore plus vos meilleurs éléments et « verrouiller » ces talents indispensables quelques années dans votre startup.

    => Ne pas négliger que certains développeurs considèrent justement que se faire « verrouiller » est désagréable :) Personnellement j’ai refusé à l’époque !

  2. Bien d’accord avec toutes ces reco !

    De notre coté, nous offrons aussi des abonnements au Club Med Gym (ou autres activités sportives). Rien de tel qu’un break sportif en milieu de journée 😉

  3. Un plan de BSPCE (Bons de souscriptions de parts de créateurs d’entreprise) associé à un calendrier d’exercice et à des objectifs précis est le meilleur moyen d’intéresser un développeur au capital. Dans la mesure où il débloque ses parts sur milestones, il se motive lui-même à les débloquer dès que possible! Effectivement, les horaires de bureaux deviennent secondaire dans ce cas, on s’intéresse au livrable et la récompense est connue d’avance :)

  4. Pensez-vous que des primes versées lorsque le livrable est livré en avance est une bonne chose ?

    Si le projet permet de faire du Business ou accroître le Business, une livraison avant la date prévue est profitable pour l’entreprise et les développeurs seront récompensés.

    C’est gagnant-gagnant non ?

    • Pas sûr.. Il y a aussi des problématiques de maintenance et de scalabilité à prendre en compte. Je préfère donner une prime à un projet ayant un peu de retard mais construit correctement que quelque chose de « baclé » sur les bords et livré à temps!

    • Clairement pas une bonne idée. Livré quelque chose ne veut pas dire grand chose. Plutot les intéresser par rapport à des indexes sur la réussite du projet. Ca le motivera à faire un projet qui *réussit* et non pas un projet qui se *livre*.
      Chez facebook par exemple, les livrables c’est toutes les semaines. Chez IMVU c’était plusieurs fois par jours…

  5. Bonjour,

    je pense qu’il est aussi intéressant de créer un « spirit » autour de l’entreprise avec:

    Notre philosophie ==> Comment nous pensons.
    Nos valeurs ==> Comment nous sommes.
    Notre image ==> Comment nous sommes perçus.

    Cela permet à la nouvelle recrue de s’identifier à ce noyau dur et d’avoir le sentiment d’appartenir à un groupe/une bande plus qu’a une entreprise.

    Pour finir, je pense qu’il faut aussi donner envie à une nouvelle recrue de travailler avec vous à travers une volonté forte d’entreprise, en lui disant pourquoi vous avez créer celle-ci, quelles sont vos convictions ? Quelle est votre vision ?

    Ex: Chez « Bidule » nous croyons que… Nous voulons révolutionner… Nous imaginons un monde… etc (celle-ci doit être sincère bien sûr)

    C’est motivant de savoir que l’on va participer et avoir un rôle important dans quelque chose qui va révolutionner la vie des gens 😉

    J’espère que ce commentaire vous sera utile^^

    Bonne après midi !

  6. @Mathieu: Pas sûr.. Il y a aussi des problématiques de maintenance et de scalabilité à prendre en compte. Je préfère donner une prime à un projet ayant un peu de retard mais construit correctement que quelque chose de « baclé » sur les bords et livré à temps!

  7. Bonjour Guilhem, bonjour Guillaume,

    Merci pour vos articles croisés, c’est une problématique importante et récurrente pour beaucoup de startups et nous y avons été confronté parfois.

    Nous cultivons beaucoup l’idée des side-projects – sur une durée de 15 jours maxi et dans l’objectif de produire quelque chose de concret – qui permettent aux développeurs (et d’autres membres de l’équipe) de créer autre chose, apprendre un nouveau langage ou tester une nouvelle technologie par exemple.

    Nous avons aussi décidé ensemble de mettre en place un système de binôme/parrainage qui permet à chaque développeur qui rejoint l’équipe d’être vraiment pris sous l’aile d’un autre. Cela responsabilise les développeurs en place et rassure ceux qui arrivent ! Ce fonctionnement encourage des recrutements car il va au-delà de la simple cooptation. De nombreux side-projects se font d’ailleurs naturellement en binôme. C’est un cercle vertueux qui fonctionne bien pour nous !

    Merci pour les articles et à bientôt !

    • Peut-tu détailler ton idée de binôme/parrainage ??

      C’est comme le binôme dans les méthodes Agiles ? L’un dev et l’autre est « derrière » puis ils alternent.
      Ou c’est plus un parrainage comme la « supervision » d’un stagiaire ??

      Merci d’avance 😀

      • Bonjour,

        Mille excuses pour le délai de réponse !
        Il ne s’agit ni de méthodes de travail (bien que nous pratiquions parfois la production de code « à 4 mains »), ni de supervision. Il s’agit vraiment de relations humaines ! Quelqu’un est vraiment simplement ton pote et t’aide à progresser, à prendre tes marques, t’encourage au dialogue, te donne des conseils et prend en compte les tiens, t’encourage à mener des projets, à tester de nouvelles solutions, etc. C’est plus que de la supervision. Comme le disent très bien Guilhem et Guillaume, quitter des structures « confortables » de type SSII ou DSI de grands groupes est un pas peu évident pour un grand nombre de développeurs – pour des raisons qui sont cités ci-dessus – alors il faut leur proposer des choses qu’ils ne peuvent avoir que dans votre startup.

        Ah oui, et une autre petite chose … On pratique la semaine de 4 jours pendant les vacances scolaires et mois d’été. Cela permet à tout le monde de profiter davantage de sa famille et de ses weekends (tu peux choisir le jour de la semaine que tu souhaites pour ton day off) ! :-)

        A bientôt,
        Olivier

      • Merci pour la précision … mais t’a ouvert une autre porte XD

        Une semaine de 4 jours durant les vacances scolaires ??
        Pas trop de ralentissement dans le dev ? Une startup peut réellement offrir ça sans mettre en difficulté ??

        Enfin, dit comme ça, on voit que des problèmes mais les 20% pour les projets perso chez Google c’est aussi 1 jour par semaine …

        Il y a beaucoup de « trucs » dans le même style, mais une startup peut-elle réellement offrir ça alors que c’est le rush 24/7 ???

      • C’est en effet un autre débat ! Nous partons simplement du principe que pour recevoir, il faut d’abord donner !

        Ces petits « trucs » comme tu dis permettent de construire un climat de confiance. Et lorsque l’on se sent concerné, on s’implique autant sinon plus à trouver les meilleurs solutions. Le fait de « limiter » le temps permet aussi de se concentrer sur l’essentiel et d’apporter des réponses simples aux problèmes qui se posent. C’est quelque chose d’important – mais discutable, chacun est libre de sa culture d’entreprise – pour nous.

        Je suppose que si cela était trop pénalisant pour nous, nous ne le ferions pas tout simplement !

        Qu’en pensent les lecteurs de ce blog ?

  8. encore une fois, le premisse est absurde: une startup devrait payer plus q’une boite du cac 40 ou une ssii (qui d’ailleurs payent tres mal, je ne comprends pas d’ou on dit qu’elles engraissent)

    si jamais la startup n’a pas encore leve de fonds, elle n’a probablement pas encore besoin de recruter, sinon il y a un serieux probleme

    • evidemment je ne parle pas des boites comme google qui payent beaucoup trop bien. mais bon en france c’est rare

    • on n’est pas dans le monde des bisounours de la silicon valley ou le moindre etudiant leve des millions de dollars…. une startup doit en general faire ses preuve, construire qq chose et ensuite le valoriser. En general, elle n’a pas beaucoup d’argent, ou un peut mais toujours bien moins que ce qu’il faudrait.

      Apres, certaines reussissent soit a generer suffisament de business, soit a lever un gros paquet d’argent (soit les deux) pour que ce ne soit plus un probleme, mais arriver la il a fallu pas mal travailler, et beaucoup meurent sur le chemin

  9. « mais que vous ne pouvez engraisser honteusement comme peuvent se le permettre nos fameuses SSII, Web Agencies, banques, boites du CAC40 et consorts.. »

    Lol, le joli troll. Les développeurs sont quand même mal « vu » et rémunérés en France. :)

    • oui c’est ce que je me disais aussi, je ne comprends pas bien d’ou sort cette affirmation. Les developpeurs sont completement sous-paye par rapport a leur contribution en France.

    • @Lucas: d’où tient tu cette affirmation que tu sors sur l’affirmation que tu dénonces? :)

      @Guilhem & Guillaume: solutions intéressantes qui font surtout appel au bon sens (quoique pas tant que cela appliqué à en lire certains commentaires)
      Malheureusement, on ne peut pas tout appliquer de suite et à la fois. Certaines solutions dépendent:
      – de la rapidité d’exécution de ses concurrents sur un marché
      – contexte de la startup (finance, temps)
      Donc ces solutions sont applicables en fonction de la situation de la startup.

  10. Pour le recrutement et la gestion de TechGuy, il faut lire le blog de Joel Spolsky, exemple:
    http://www.joelonsoftware.com/articles/FieldGuidetoDevelopers.html

    Le matos c’est là où une startup peut marquer des points à moindre coût (hors l’Aeron Chair et le bureau …).

    Je vous fait une liste basique:
    un bras articulé pour chaque écran (2×30€):
    http://www.pearl.fr/peripheriques/ecrans/supports/bras-pour-ecran-plat-screenmaster-1523_PX2114.html
    Ps: j’en ai pour chaque écran et c’est un must.

    un gros pc (2000€)
    un abonnement à Spotify (10€/mois)
    un bon casque audio sans fils (250€)
    Deux écrans haut de gamme (2×200€)
    un bon clavier sans fils (100€)
    Chaise Aeron Chair (1000€)
    Bureau ergonomique (1200€)

    ça fait 5000€, oui ça coute un salaire, mais le sacrifice sentimental à faire pour repasser sur un bureau nul (comme dans 90% des boites) devient insurmontable.

    En plus, le bureau montrera à combien vous le valoriser, il comprendra bien que si vous mettez 1000€ pour ses fesses, vous n’allez pas lui demander faire le job d’un stagiaire !!

    Je suis d’accord avec tous les points, mais le « tu pourras bosser sur des projets OpenSource » c’est pas visible lors de l’entretien, alors que ma chaise Aeron Chair si !!! :p

    Ps: l’abonnement à Spotify c’est la Fatality, ça coûte 10€ c’est peanut, mais symboliquement c’est énorme, ça fait l’effet « ici, on est relax, bonne ambiance, startup spirit !! »

    • tout a fait d’accord. Pour se sentir a l’aise et produire le meilleur boulot un developpeur doit vraiment aimer son environnement de travail.
      Le jour ou il commence a penser qu’il est mieux pour bosser chez lui parce qu’il a un meilleur ecran, un meilleur fauteuil, un frigidere, c’est la fin.

    • Et pourtant, c’est extrêmement difficile à faire comprendre aux employeurs.
      Pour ma part, ce n’est même pas un choix, c’est que je ne peux plus *physiquement* travailler sur un ordinateur portable ou une chaise inconfortable.

      Et ce n’est pas la lune. On peut avoir un espace de travail convenable pour moins d’un mois de salaire+charges. Et l’entreprise reste propriétaire du matériel et se fait rembourser la TVA.

      J’ai plus l’impression que le refus ne vient pas de considérations financières.

      • Hé, le lobby Ikea, vous n’avez qu’à travailler debout, hein ! Il vous suffit d’acheter de bonnes chaussures ! ;p

      • Oui, ce n’est pas un problème de finance mais de « mentalité ».

        Le bureau ou l’informatique (pc, écran, …) n’est pas vu comme un outil de travail. Pour être considérer comme outil de travail, l’objet doit avoir un lien direct avec le produit vendu (ex: serveur, machine outil …).

        Du coup, le bureau ou l’informatique rentre dans la catégorie « on achète car il faut l’acheter », un peu comme le tapis à l’entrée du bâtiment, la poubelle, le téléphone, le papier, les stylos, etc …

        Replacer le bureau et l’informatique dans leur catégorie, cad « matériel critique » (qd un employé utilise un outil 8h par jour, je le classe dans la case critique … même s’il y pose ses fesses), ça rend l’achat d’une chaise à 1000€ évident.

        Ps: bien sûr, à son lancement, une startup a un budget limité, mais c’est suffisant pour le matos info !!

      • effectivement le problème est peut être que l’informatique est le plus souvent vu comme un centre de « coût »… donc rogner partout où ils peuvent…
        au moins dans une startup on sait que le développeur la source du bénéfice :)

    • Exemple concret pour le confort de l’env. de travail.
      je mets cela dans ma « whishlist » en favori :)

  11. Joel (on software) conseille de laisser chaque développeur avoir son propre bureau (si possible en haut d’une tour NewYorkaise) pour se différencier des « open-space » où il est plus difficile de se concentrer
    Evidemment il faut avoir les moyens… mais quelle classe! :)

    J’aime bien l’idée de laisser les devs avoir leurs projets… Mais dans une startup est ce qu’on n’est pas déjà hyper limite en timing?

  12. En fait, c’est également vrai pour les autres métiers… Mais qu’en disent les « savants » du management RH :-b ?

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